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0306 Histoire Générale de la Chine : vol.4
中国史概説 : vol.4
Histoire Générale de la Chine : vol.4 / 306 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000288
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304   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

tions, ne peut se comparer qu'à celle de l'Autriche à l'égard de la Serbie en juillet 1914; elle, f ut telle que, quatre jours avant la remise de l'ultimatum, les États-Unis télégraphiaient la note suivante aux Gouvernements des deux empires d'Extrême-Orient :

« En raison des circonstances qui entourent les négociations entreprises et encore pendantes entre le Japon et la Chine, et les accords qui en ont résulté, le Gouvernement des États-Unis a l'honneur de notifier au Gouvernement de la République Chinoise qu'il ne reconnaîtra aucun accord ou engagement intervenu entre les Gouvernements de la Chine et du Japon qui porteraient atteinte aux droits que les États-Unis et leurs citoyens tiennent des traités en Chine, non plus qu'à l'intégrité politique ou territoriale de la République chinoise ou à la politique internationale relative à la Chine, connue sous le nom de politique de la porte ouverte. Une note identique a été transmise au Gouvernement japonais. »

En juillet 1916, le Japon et la Russie concluaient un traité en vertu duquel ces Puissances devaient se prêter un appui mutuel dans le cas où leurs intérêts dans l'Extrême Orient seraient menacés; mais, en plus de ce traité, rendu public le 3 juillet 1916, un autre traité, resté secret jusqu'en février 1918, marquait dans le premier de ses six articles : « Les deux Hautes Parties contractantes, reconnaissant qu'elles ont un intérêt vital à ne pas laisser tomber la Chine sous la domination d'une tierce.puissance qui entretiendrait contre la Russie ou le Japon des desseins hostiles, s'engagent réciproquement, chaque fois que les circonstances l'exigeront, à se concerter franchement dans un esprit de confiance mutuelle et complète, en vue de prendre conjointement les mesures propres à prévenir la possibilité de l'avènement d'un pareil état de choses (en Chine). » Et MM. SAZONOV et MoTONO, signataires du traité, s'engageaient par l'article 2 à venir au secours l'un

de l'autre, à la première demande de son allié.   "

Ainsi donc, le Japon avait encerclé la Chine : non seulement il la menaçait dans son indépendance ainsi que dans