GLOGRAPHIE PHYSIQUE. 223
l'ancienne route en usage au temps des IIan et avant le vIIe siècle de notre ère. On donne aux cieux premières étapes les noms de Yàrtougouz Tarim et d'Andéré Tarim.
Il est inutile d'insister sur toutes les petites routes que j'ai indiquées sur les cartes de détail. Notons un chemin qui de Yoúroungkâch conduit, par la rive droite du Yourounglc ch daria, au village de Téouakil A deux bonnes journées au N.33.E. On y compte trois stations : Bàch langar, Ourta langar, Kalama langar.
Parmi les chemins que j'ai tracés par renseignements, j'appellerai l'attention sur celui qui méne de Polour à Saryghtouz, entre l'Altyn t<gh moyen et l'Altyn thgh postérieur. On dit qu'il n'est pratiquable que pour des hommes à pied et qu'il faut 12 jours pour aller de SoubAchi à Saryghtouz. Sur ma carte, le Chour koul est placé non point d'après cet itinéraire, mais d'après nos relèvements du Chour koul tâghy.
On remarquera qu'aucune route n'est indiquée en remontant les hautes vallées du Kara mouron et de l' AtchAn sou ; ces vallées passent pour être impraticables et leur aspect est en effet peu engageant. Notre itinéraire deTchcrtchen au Nam ts'o (1893) emprunte jusclu'ii Aksou aghzy la route ordinaire et facile de Boukalyk, qui passe par l'Ambal-achkAn, et jusqu'à notre campement Oulough sou n° 2 l'autre route plus malaisée qui suit, dans la direction de l'est, le pied septentrional de l'Arka tàgh par la large et stérile vallée de l'Atchyk koul et va couper la route de M. Bonvalot et du prince IIenri •d'Orléans au lieu dit Tekké tupe par environ 37° Lt.
Des routes qui relient ou pourraient relier le Turkestan au Tibet, celle du Karakoram est aujourd'hui la seule pratiquée. On sait qu'elle se divise en deux branches, celle qui part de Yârkend et passe le col de KiliAn, celle qui part de Khotan et franchit le col de Sandjou. Je donne ici les étapes de cette dernière, que nous avons suivie.
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