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Voyages d'Ibn Batoutah : vol.4 |
D'IBN BATOUTAH. 75
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Or, nous rencontrions pendant la nuit, sur la route, des infidèles, qui, dès qu'ils nous voyaient, se détournaient du chemin , jusqu'à ce que nous eussions passé. Les musul-
i mans sont les gens les plus considérés dans ce pays-là, si
ce n'est que les indigènes, ainsi que nous l'avons dit, ne mangent pas avec eux et ne les font pas entrer dans leurs maisons.
~! Il y a dans le Malabar douze sultans idolâtres, parmi les-
quels il s'en trouve de puissants, dont l'armée s'élève à cin-
lt quante mille hommes , et de faibles, dont l'armée ne monte
qu'à trois mille hommes. Mais il n'y a parmi eux aucune discorde, et le puissant ne convoite pas la conquête de ce
que possède le faible. Entre les Etats de chacun d'eux, il, y a une porte de bois sur laquelle est gravé le nom de celui dont le domaine commence en cet endroit. On l'appelle la
le la porte de sûreté de N. Lorsqu'un musulman ou un ido-
1, lâtre s'est enfui des États d'un de ces princes, à cause de
d quelque délit, et qu'il est arrivé â la porte de sûreté d'un
autre prince, il se trouve en sécurité, et celui qu'il fuit ne
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