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0691 Scientific Results of a Journey in Central Asia, 1899-1902 : vol.4
Scientific Results of a Journey in Central Asia, 1899-1902 : vol.4 / Page 691 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000216
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JOURNEYS OF BONVALOT, DUTREUIL DE RHINS AND GRENARD.   505

course always impossible to avoid errors entirely — such errors as do occur are of no moment. One of these Grenard himself corrected later, namely that of uniting the Selling-tso and the smaller lake to the east of it, into one lake on his big general map. With great industry and labour Grenard has collected all the information that we possess with regard to the orography of Central Asia, and has embodied it on a general map on the scale of I: 400,000 — »Carte de l'Asie Centrale dressée d'après les travaux des explorateurs modernes, les cartes chinoises, et les renseignements des indigènes.» The dominating mountain systems are depicted by means of heavy brown lines with the native names wherever such exist; otherwise European names are attached, these being nearly always explanatory. Mount Wellby is, for instance, the range which runs south of Wellby's latitudinal valley. Later on I shall have occasion to refer again to this excellent map.

Quite recently Grenard has published a very readable and able account of his journey, written for the general public.* From it I venture to quote the following succint and clear description of the physical geography of high Tibet: »Physiquement le Tibet se divise en deux parties, la région des lacs et celle des rivières, qui enveloppe la précédente de trois côtés en demi-cercle. La région des lacs, qui s'étend entre le lac Pang-kong, les sources de l'Indus, le Dam La-rkang la, les sources du Solouen et du fleuve Bleu et enfin celle des rivières du Turkestan, affecte la forme d'un fer de hache, ayant 300 kilomètres de largeur à l'emmanchure du côté du lac Pang-kong, 700 à l'autre extrémité, sur II00 de largeur et couvrant ainsi une surface égale à celle de la France. Cette partie du Tibet étant la plus éloignée de l'Océan, les précipitations atmosphériques y sont plus rares qu'ailleurs, le climat y est d'une grande sécheresse et les eaux n'y peuvent acquérir assez de puissance pour triompher des obstacles et se façonner un chemin vers la mer. Les chaînes de montagne sont largement étalées, arrondies, mal articulées, séparées par des vallées presque plates, semblables aux Pamirs, d'une altitude absolue considérable, médiocrement inférieure à celle des sommets. Aucune pente générale n'y est suffisamment déterminée pour permettre aux eaux de s'assembler en rivières; les ruisseaux et les torrents vont s'endormir dans des lacs innombrables, éparpillés de tous côtés comme des fragments de miroir brisé. L'écoulement des eaux est si peu favorisé que le terrain est entièrement imprégné d'eau, sauf sur les côtes, gelé et solide pendant huit mois de l'année, boueux et mouvant au coeur de l'été. Aucune autre contrée au monde n'a une altitude moyenne égale sur une pareille surface. Cette altitude moyenne est supérieure à . 5000 mètres, les vallées ayant de 4400 à 5 300 mètres, les pics des 6000 à 7500, les cols de 5000 à 5800. La partie septentrionale de cette région est la plus élevé, les vallées n'y ont jamais moins de 4800 mètres; aussi la température est-elle fort rigoureuse ... La végétation est à peu près nulle et le peu d'herbe qui pousse n'est jamais verte. Les pâtres tibétains n'y viennent point planter leur tente ... La partie de la région lacustre, qui s'étend en segment d'ellipse entre le Pang-kong et le Nam-ts'o, le long de l'itinèraire de Nain Singh, plus méridionale et un peu moins élevée (4600 mètres en moyenne), est plus

# Le Tibet; le Pays et les Habitants, Paris (19o4). Fledin, Tourney in Central Asia. 1V.

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