国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0028 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2
東アジアの記憶 : vol.2
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2 / 28 ページ(白黒高解像度画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000249
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

12   MÉMOIRES CONCERNANT L'ASIE .ORIENTALE

personnages, vêtus comme des ascètes brahmaniques et qu'on pourrait identifier avec Asita et son neveu Naradatta, se tiennent les mains jointes devant le Bodhisattva1.

5. MEURTRE, TRAÎNAGE ET JET DE L'ÉLÉPHANT.

Devadatta ayant tué un éléphant destiné au Bodhisattva, ce dernier, craignant que la décomposition du corps n'infeste la ville de Kapilavastu, le jette'au delà des remparts.

Trois scènes distinctes sont représentées sur notre peinture (pl. II); en bas, à gauche : 4° Devadatta, la main droite levée, achève l'éléphant blanc. 2° Le jeune Nanda prend l'éléphant pour le porter en dehors de la porte de la ville. En fait, notre illustrateur exagère quelque peu les capacités physiques de Nanda qui, si nous en croyons le Lalita-vistara, aurait simplement pris l'éléphant par la queue 4 ; il convient d'ajouter que les proportions réduites du pachyderme rendent plus vraisemblable le geste de Nanda. 3° Le Bodhisattva débarrasse enfin la ville de ce voisinage incommodant.

Après avoir pris cet éléphant par la queue, avec le pouce de son pied, et avoir dépassé sept remparts et sept fossés, il le jette au delà de la ville, à la distance d'un kroça3L'illustrateur tibétain représente, en conformité avec le texte, les trois phases de cet incident, mais il néglige complètement le décor. La version gandhârienne commentée par M. Foucher est beaucoup plus scrupuleuse. « Les trois actes se jouent, pour plus de précision, devant un décor de murailles et de tours à créneaux percées de meurtrières4.

La mise en scène de cet épisode laisse d'ailleurs beaucoup à désirer, le rapprochement conventionnel des trois scènes nuit à la clarté de leur développement ; les représentations de Nanda portant l'éléphant et du jet de ce dernier par le Bodhisattva se confondent presque ; il semble même, à première vue, que c'est Nanda qui jette le cadavre; seul, le geste imperceptible que fait de son pied droit le Bodhisattva rappelle son heureuse initiatives.

  1. I. Références bibliographiques, voir Naissance.

  2. GANDHARA — FOUCHER, A.G.B.G. fig. 154; 155, 456, 157.

JAVA — PLEYTE, Boro-Boudour, fig. 28.

ASIE CENTRALE, CHINE — STEIN, Ruins; II, pl. VI; C.J., I, 1, 10; WIEGER, Vies chinoises, no 8 bis.

2 et 3. Lalita-vistara, trad. Fouc+ux, p. 130.

  1. A. FOUCHER, A.G.B.G., p. 331.

  2. I. Lalita-vistara, trad. FOUCAUX, p. 130; ROCKHILL, Life, p. 19, etc.

II. GANDHARA — FOUCHER, A.G.B.G., fig. 469. CHINE — C.J. I, 2,12; WIEGER, Vies chinoises, no 19 bis.