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Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2 | |
東アジアの記憶 : vol.2 |
82 MÉMOIRES CONCERNANT L'ASIE ORIENTALE
posant cet univers] se disait : Ce mendiant est vieux, et. cette femme est jeune, comment peut-elle être sa mère ? Le respectable Mahâ Matldgalyâyana leur dit alors : Les éléments dont se compose mon corps ont été produits par cette femme ; c'est pour cela qu'elle est ma mère. Alors Bhagavat connaissant l'esprit, les dispositions, le caractère et le naturel de Bhadrakany, exposa l'enseignement de la loi fait pour donner l'intelligence des quatre vérités sublimes ; de telle sorte qu'aussitôt que Bhaclral:anyä l'eut entendu, fendant avec la foudre de la science, la montagne d'où l'on croit voir que c'est le corps qui existe, et qui s'élève avec vingt sommets, elle vit face h face la récompense de l'état de srotâpatti a.»
L'image représente le Buddha et Maudgalyäyana se rendant a Maricika, pour traverser un vaste cours d'eau, ils se reposent sur des pylônes qui ressemblent a des piles de pont; ces pylônes au nombre de sept rappellent vraisemblablement les sept jours du voyage et par conséquent les haltes quotidiennes. Le Buddha assisté de Maudgalyâyana expose ensuite la loi à la mère de ce dernier et à une autre femme2 (n° 215).
60. — LE ROI AJATAÇATRU, ASSIÉGÉ PAR SES VASSAUX, INVITE LE BUDDHA
A VENIR A RAJAGRIIA.
Les rois vassaux apprenant que le Buddha s'était retiré à Çravasti et que ce départ était dû à l'attitude hostile du roi Ajätaçatru a son égard, se réunirent et décidèrent de le déposséder de son royaume ; ils assiégèrent Räjagrha; -pendant ce temps le nâga Apaläla détruisait les récoltes par la grêle, la chaleur faisait tarir les sources et les soldats empoisonnaient celles qui n'étaient pas desséchées. Une famine épouvantable et des maladies contagieuses s'abattirent sur la malheureuse ville. La mère d'Ajätaçatru, la pieuse Vaidehi, lui conseilla de solliciter le pardon du Maître.
La scène figurée (n° 216) répond parfaitement aux descriptions du texte; a la partie supérieure, des soldats empoisonnent une source, des hommes armés entourent la ville. A l'intérieur du palais, la reine Vaidehi supplie le roi de solliciter son pardon; une divinité semble appuyer cette requête 3.
4. Bun\ouF, Introduction, p. 274.
2. Inscription no 215 : «'od-zer-can-du mau-galgyi-bus ma rgyun-du lugs-pal 'bras-bu-la bkod-pa »
= A Maricika, Maudgalyâyana établit (sa) mère dans le fruit de srotdpatti.
3. Inscription no 246 : « phyogs-kyi rgyal-phran-
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