国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0065 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2
東アジアの記憶 : vol.2
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2 / 65 ページ(白黒高解像度画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000249
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

LES SCÈNES FIGURÉES DE LA VIE DU BUDDHA   49

n'échappe, car, au moment où la catastrophe se déclare, des êtres surnaturels barrent les portes de la ville.

« Avant le septième jour, Hiru et Bhiru s'enfuient en emmenant un navire plein de joyaux qui étaient tombés sur la ville. Ils vont au loin fonder chacun une ville, dont l'une s'appellera Hiruka et l'autre Bhiruka ou Bhirukaccha i (n° 96). »

42. — AVENTURES DE KATYAYANA ET DE ÇYAMAKA.

« Kâtyâyana part le dernier, à travers l'air, au moment où la pluie de poussière commence à tomber. Çyâmâka (fils de Hiru) s'accroche à un pan de son vêtement et par derrière part la devatâ gardienne de la ville de Horuka (n° 97), Shun-mar gnas-pa'i lha-mo. Ainsi ils arrivent au village de Khara et s'arrêtent dans l'aire à battre le blé du village 2 (n° 98). A cause de la présence de la devatâ, le blé du grenier s'augmente d'une facon miraculeuse. Le gardien du grenier s'en aperçoit et emploie une ruse pour retenir éternellement dans le village l'ancienne divinité de Boruka. Il prétexte une affaire pressante et prie la devatâ., qui le lui promet, de garder les clefs jusqu'à son retour. Après avoir obtenu l'engagement des villageois de nommer son fils chef de village après sa mort, il se suicide. Prise dans le piège, la devatâ consent à rester, à condition qu'on assigne une demeure à chacun, à elle et à Kâtyâyana. A la fin de la saison des pluies, Kâtyâyana part et laisse à la devatâ qui l'en prie, son gobelet en souvenir. Elle bâtit sur le gobelet un stiipa 3 (n° 99) et institue une fête annuelle qui s'appellera le Kâmçimaha. Encore actuellement le stiipa est honoré.

« Kâtyâyana et Çyâmâka continuent leur course à travers les airs. A un certain endroit, des bergers qui voient dans l'air Çyâmâka accroché à la robe de Ka-tyâyanass'écrient : « Il pend, il pend (lambate) » ; c'est pourquoi ce pays s'appelle désormais Lamba4 [Lampâka] (n° 100).

  1. En. RUSER, op. cit., pp. 44-15.

Inscription no 96 : « blon-po guis bros-pa » = Les deux ministres fuient.

FOUCIIER, Notes, p. 31, 19; LEEMANS, Boro-Boudour, no 164.

  1. Inscription no 98 : « ri-brag-la rabar-phyinnas » = Étant arrivés à...

  2. Inscription no 99: « lha-mo-la mkhar phor

ASIE ORIENTALE. - H.

gnali-bal mèhod-rt.en » = Le stripa du don à la déesse du billon et du gobelet.

FoucIwR, Notes, p. 31, 20; LEEMANS, Boro-Boudour, n° 166.

4. Inscription n° 100 : « sno-bsair éhos-gos-gi jins-pas 'phyad-pa les » = Çyâinâka tenant l'habit religieux, on dit : H pend!

7