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Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2 | |
東アジアの記憶 : vol.2 |
112 MÉMOIRES CONCERNANT L'ASIE ORIENTALE '
taient, avant chen-houei wou-tien, aux 12 qu'avait indiqués Yao Fang-hing; pour le reste, c'est une simple adaptation des commentaires de Ma
Jong et surtout de Wang Sou. Les leçons nouvelles ne s'imposèrent pas immédiatement. Le King tien che wen de Lou Tö-ming a accepté dans le texte les 12 premiers caractères du texte de Yao Fang-hing, mais il indique seulement en note que les 16 autres se trouvent dans certains exemplaires ; peut-être soupçonnait-il qu'ils devaient être en fait l'oeuvre de Licou I-Iivan t. Quant au commentaire du Chouen tien qu'on donnait du temps de Lou Toming comme retrouvé par Yao Fang-hing, et qui était peut-être en réalité da à Lieou Hivan, Lou Tö-mingle tenait pour apocryphe et, alors que pour tout le reste du classique il adopte le commentaire du pseudo-K'ong Ngankouo, il s'en tient, dans la section Chouen tien, au commentaire de Wang Sou 2. Il en alla autrement avec K'ong Ying-ta. L'oeuvre de K'ong Ying-ta s'appuie essentiellement sur les commentaires antérieurs de *1 il Licou Tch'o3 et de Licou Hivan. Aussi K'ong Ying-ta accepte-t-il, comme le véritable commentaire de K'ong Ngan-kouo au Chouen tien, le texte que Licou Hivan, en 582, avait donné comme étant celui retrouvé en 497 par Yao Fang-hing. Grâce à K'ong Ying-ta, le texte et le commentaire préconisés par Licou Hivan seront désormais le texte et le commentaire officiels ; en particulier, les 28 caractères ajoutés au début de la section Chouen tien entrent décidément, au milieu du Vile siècle, dans le texte du Chou king traditionnel; ils y sont restés jusqu'à nos jours'.
Mais le triomphe du pseudo-texte de Yao Fang-hing a eu sa répercussion sur les éditions de Lou Tö-ming. Bien que Lou To-ming dise formellement dans ses préliminaires que, pour la section Chouen lien, il a suivi le
4. Pour les 42 premiers caractères, ils faisaient bien partie du texte présenté par Yao Fane hing; Lou Tö-ming noms a en effet conservé en note Vindication qu'ils étaient signalés comme tels dans le
-E n'i lou de7L *MI Jouait lliao-siu, achevé en
523 (sur ce catalogue. aujourd'hui perdu. cf. J. A., sept.-oct. 4913, p. 407).
2. Lou Tö-ming avait une autre raison de s'en tenir au texte de Wang Sou. Lui-même nous apprend qu'il s'est surtout inspiré dans sa glose phonétique du Chou king de deux prédécesseurs,
Sgi Li Siun et 1 : i Siu Miao. Siu Miao (tseu th Xe Sien-min) est le plus connu d'entre eux; il vécutde 343 à397, et est le frère ainé de Siu Kouang, l'un des anciens commentateurs de Sseu-ma Ts'ien (cf. (viles, Biogr. Die, n° 783). Or, au début de sa glose du Chouen lien, Lou Tö-ming nous dit lui-même
que, pour cette section, c'est déjà le texte de Wang Sou que Siu Miao avait glosé.
Pour Licou Tch'o, cf. les mêmes sources que pour Licou llivan.
Il m'a paru inutile de charger de références multiples cette partie de mon exposé puisque je n'y traduis pas de textes littéralement. En dehors des préliminaires de Lou Tö-ming,du commentaire de la préface du pseudo-K'ong Ngan-kouo par K'ong Ying-ta et des commentaires de Lou Timing et K'ong Yinô ta sur la section Chouen tien, on trouvera l'indication des textes essentiels tant dans le commentaire de Touais Yu-ts'ai sur la section Chouen tien que dans l'ouvrage indiqué plus haut de Ting Yen. Toutefois Ting Yen (f° 13 r°) se trompe en faisant naître Lou Tö-ming dans la période ta-kien, laquelle ne commence qu'en 569.
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