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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0113 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2
東アジアの記憶 : vol.2
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2 / 113 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000249
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LES SCÈNES FIGURÉES DE LA VIE DU BUDDHA   97

répondit le Bienheureux, l'ombre de l'ami est rafraîchissantepourles amis. » Cette allusion fit comprendre au roi que le Buddha était rempli de compassion pour les Çâkya, il s'empressa d'abandonner ses projets belliqueux et s'en retourna.

Le Buddha qui voyait dans l'attitude hostile de Virûdhaka a l'égard des Çâkya une punition de leur impiété vint enseigner la loi h Kapilavastu et convertit un grand nombre (le ses compatriotes2 (n° 298).

Virûdhaka cédant aux instances réitérées d'Ambarisa se remit en campagne et. vint investir Kapilavastu. Notre scène figurée (n° 299) représente-un combat; les soldats de Virüdhaka s'enfuient en désordre bien qu'aucun d'eux n'ait été blessé. On sait qu'a la suite de cet incident, les Çâkya décidèrent de ne plus tirer sur l'armée de Virldhaka et convinrent d'un commun accord que celui qui enfreindrait cette règle ne serait plus considéré comme un Çâkya.

Un Çâkya, nommé Çampaka, qui venait de descendre de la montagne et qui ignorait par conséquent la prescription édictée par ses compatriotes, se précipita sur les ennemis et en fit un grand carnage (n° 299). Les Çâkya lui interdirent alors l'accès de la cité ; Çampaka se rendit auprès du Buddha qui lui remit une mèche de ses cheveux, des débris d'ongles et une dent qu'il emporta précieusement dans le pays de Vakula, où il devint roi et érigea un stûpa'.

Virûdhaka entra par traîtrise, grâce a un subterfuge de Mâra, dans Kapilavastu et fit égorger soixante-dix-sept mille Çâkya4 (n° 300).

. Cinq cents jeunes Çâkya avaient été emmenés en captivité par Viriiclhaka qui les fit écraser par cinq cents éléphants dont la trompe et les pieds avaient été garnis d'épées 5. Nous ne voyons, sur notre peinture qu'un seul éléphant blanc qui piétine deux jeunes gens (n° 301).

  1. SMIIEFNER, Leben, p. 288; ROCKIIIui., Life,

p. 416.

Inscription n° 297 : « ston-pas gi en-çcs-kyi grib-ma bsil-lo gsuil-pas 'phags-skycs-po'i dmag log-pa n = Le Maitre ayant dit « L'ombre de l'ami est rafraîchissante » l'armée de Viriidhaka s'en retourne.

  1. Scn1F:PNEU, Leben, p. 288.

Inscription u° 298: « ston-pas ça-kya-rnatnskyi bsam-pa dais mthuit-pa'i bhos bstan-pas phalLher rgyun-btugs (rgyun-du tugs-pa) thob-pa » = Le Maitre ayant enseigné aqx (:akya la loi conforme à la pensée, un grand nombre atteint l'état de srolnpalli.

ASIE ORIENTALE. - II.

  1. SCIIIEF\ER, Leben, p. 288 ; RocKIIILL, Life,

pp. 417-118.; Dul-ba, X, f° 150.   •
Inscription n° 299 : « ça-kya rnams... » = Les Çâkya. « Çam-pa-na » = Çampaka.

  1. Inscription no 300 : «'phags-skyes-pô i dmaggi ça-kya rnams bcad-pa » = L'armée de Viril-

dhaka tue les Çâkya.   •

  1. Inscription n" 301 : a lita-brgya glati-po éhe'i rjis-pa » = Les cinq cents (Çakya) écrasés par l'éléphant.

Remarquons qu'il n'est tout d'abord question que d'un seul éléphant, renversé par les jeunes (:âkya (ScIIIEFNER, Leben, p. 418), puis de cinq cents éléphants qui écrasent les jeunes gens. Dans

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