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Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2 | |
東アジアの記憶 : vol.2 |
LES SCÈNES FI:GURÉES 'DE LA .VIE ljU BUDDHA 79
56. — CONVERSION DU RSI VAKKALIN.
« Ensuite Bhagavat entouré de ces cinq cents rsi et des cinq cents premiers religieux, [qui se déployaient autour de lui] comme les deux extrémités du croissant de la lune, se mit en route par la voie de l'atmosphère, en vertu de sa puissance surnaturelle, et parvint bientôt à la montagne de Musalaka. Or, en ce temps-là, résidait sur cette montagne un rsi nommé Vakkalin (n° 208). Ce rsi vit (le loin Bhagavat, orné des trente-deux signes qui caractérisent un grand homme, ayant l'extérieur parfaitement beau. A peine l'eût-il aperçu qu'il sentit naître en son coeur des sentiments de bien-, veillance pour Bllagavat. Sous l'influence de cette bienveillance il fit la réflexion suivante : Si je descendais du haut de cette montagne, et si je me rendais auprès de Bllagavat pour le voir ? Bhagavat., sans doute, sera venu ici avec l'intention de me convertir. Et pourquoi ne m'élancerai-je pas du haut de cette montagne ? Rien n'échappe a la connaissance des Buddhas bienheureux. Bllagavat reçut le rsi a l'aide de sa puissance surnaturelle (n° 209); ensuite connaissant l'esprit, les dispositions, le caractère et le naturel de ce rsi, il lui exposa l'enseignement de la loi ; de telle sorte qu'après l'avoir entendu, Vakkalin vit face à face la récompense de l'état d'anagizmin et acquit une puissance surnaturelle. 2 » •
57. — ENTRÉE DU BUDDHA DANS LA VILLE DE SURPARAKA.
« Ensuite Bhagavat environné de ses mille Religieux atteignit la ville de Sarpâ raka, en faisant des prodiges de diverses espèces. Cette réflexion lui vint alors à l'esprit : Si j'entre par une porte, les autres penseront différemment [de celui que j'aurai préféré] ; pourquoi n'entrerais-je pas d'une manière miraculeuse ? Aussitôt s'élevant en l'air au moyen de sa puissance
4. Ce nom signifie « celui qui porte un vêtement d'écorce ». C'est le terme sanscrit bien connu valkalin (BURNOUF, Introduction, p. 267, rem., 4). Le tibétain rend ordinairement le mot valkala (écorce) par çitiçun ; le terme çun manque dans notre inscription.
2. BURNOUF, Introduction, p. 267.
Inscription n° 208 : « çiii-gos-tan
chur-çog-gi sfien-par rjogs-pa » = Le r¢i Valkalin en réponse à l'appel, s'approche complètement.
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