国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

> > > >
カラー New!IIIFカラー高解像度 白黒高解像度 PDF   日本語 English
0217 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2
東アジアの記憶 : vol.2
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2 / 217 ページ(白黒高解像度画像)

New!引用情報

doi: 10.20676/00000249
引用形式選択: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR読み取り結果

 

1

LE CHOU KING ET LE C. HANG CHOU CHE WEN   145

des citations nombreuses dans larlittérature des Han, et aussi, jusqu'au début du vile siècle tout au moins, la majeure partie des dalles gravées en 175 sous la direction de Ts'ai Yong'.

Entre. temps, dans les dernières années du ter siècle avant notre ère, Lieou Hin avait consacré tous ses efforts h propager le Chou king en kouwen de la recension de K'ong Ngan-kouo. Tou Lin, dont le Chou king « écrit au vernis » se confond peut-être avec les fiches en kou-wen de K'ong Ngan-kouo et de Licou Hin, travailla dans le même sens que Lieou Hin. C'est le Chou king en kou-wen qui, au ter siècle, est commenté dans le t IY 711 e Kou wen chang chou hiun tche de 4fg 94- Wei HongQet dans let P.

711 Kou wen chang chou hiun de R Kia K'ouei3, puis, au ile siècle, dans let fYSN Kou wen chang chou tchouan de ,LA a Ma Jong4 et dans le N

Pi   fig Kou wen chang chou tchou triai de   Tcheng Hivan 5. Il faut
seulement remarquer que, depuis Licou Hiang et Licou Hin, il s'était opéré une certaine fusion entre le texte de Fou-cheng et celui de K'ong Ngan-kouo. D'autre part, même ces commentateurs qui se rattachent au Chou king en kou-wen de K'ong Ngan-kouo ne glosent que les chapitres qui correspon-

période yong-kia ; rien de tout cela n'est établi, et personnellement je n'y crois guère. 11 me paraît fort peu probable que les fiches de K'ong Ngankouo aient échappé aux destructions antérieures des archives des Han tant à l'époque de Wang Mang qu'à la fin des !fan orientaux. D'autre part, j'incline à croire que la recension présentée par \Sei Tsö n'est pas son oeuvre, mais remonte, au moins comme premier état, au temps de Wang Sou, vers le milieu du ut° siècle; ceci supposerait que le véritable Chou king en kou-wen était perdu dès ce moment-là. Quant au Chou Icing de Fou-cheng, il n'était pas caché dans les archives des Han, et ne disparut que quand il fut absorbé en fait dans le pseudo-kou-wen.

1. Au temps des Souci, on possédait encore 9 ch. d'un « Chou king gravé sur pierre en trois

écritures n (=   .11   San lseu ehe king
chang chou), lequel, au début du vt° siècle, comptait 13 chapitres, et aussi un autre « Chou king gravé sur pierre en trois écritures ;I qui comprenait 5 chapitres (Souei chou, ch. 32, f° 15 r°). L'un de ces textes est certainement celui gravé en 240248. D'autre part, on a vu que les lettrés des vo-vue siècles s'imaginaient que les classiques gravés sous les Han étaient en 3 sortes d'écriture, et peut-être croyaient-ils que l'un de leurs Chou king en 3 écritures était celui-là. Mais le même passage du Souei chou mentionne encore un « Chou king gravé sur pierre en une écriture », en 6 ch. (—

ASIE OIIIENTALE. - lt.

1   y lseu ehe king chang chou), qui, lui, est pro-

bablement celui de '!'s'ai Yong.

  1. on a vu plus haut que les traditions relatives aux écrits de Wei Hong sont embrouillées par l'apparition probable, sous les Six dynasties, d'une oeuvre apocryphe qui fut mise sous son Horn.

  2. Sur Kia K'ouei (30-101), cf. Giles, Biogr. Dict., no 323. Ses explications du Chou king étaient perdues sous les Souei.

  3. Sur Ma Jong (79-166), cf. Giles, Biogr. Dicl., n° 4475. Son commentaire du Chou king existait encore au début des T'ang.

  4. Tcheng Hivan vécut de 127 à 200 ; cf. Giles, Biogr. Dict., no 274. Son commentaire du Chou Icing existait encore au début des T'ang. Malgré les vives attaques dont il fut l'objet au début du ut° siècle de la part de gt Si Yu Fan, Tcheng flivan reste le grand commentateur des classiques sous les Han. Ses œuvres cessèrent d'être en faveur sous les T'ang, et on n'en possède plus aujourd'hui que des fragments. Toutefois, les manuscrits de Touen-houang ont rendu en partie son conunentaire du Louen yu, qui était perdu depuis le x° siècle. Ce texte, dont un fragment avait été déjà rapporté de Touen-houang par M. Tachibana, mais dont la majeure partie se trouve à la Bibliothèque Nationale, a été

reproduit en fac-similé dans le liaj   fu fit
Ming cha che ehe kou yi chou de M. Lo Tchen-yu, paru en 1913.

19