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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0088 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2
東アジアの記憶 : vol.2
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2 / 88 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000249
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72   MÉMOIRES CONCERNANT L'ASIE ORIENTALE

taçatru et Devadatta se trouvaient sur la terrasse du palais (n° 193) ; l'éléphant lâché aussitôt, se précipita sur le groupe formé par le Buddha et ses disciples (n° 194) ; ces derniers, â l'exception d'Ananda, prirent la fuite.

Le Buddha éleva simplement sa main droite et de ses doigts jaillirent cinq lions qui se précipitèrent sur l'éléphant ; ce dernier, dompté, s'en vint vers le Maître qui imposa sa main droite sur son front bossué. Cette intervention magique des lions constitue une interpolation assez tardive, destinée à renforcer l' « effet » de la scène; ce sont là, dit très justement M. Foucher, a procédés de décadence, et nous ne voyons pas que ce vulgaire expédient ait jamais eu cours, même dans les oeuvres les plus médiocres du Gandhâra ».

L'éléphant dompté suivit le Buddha, qui entra chez le maître de maison; privé de la vue du Bienheureux, il était sur le point de renverser la maison, lorsque l'édifice entier fut transformé en cristal ; le pachyderme heureux put contempler le Maître. Il suivit ensuite le Buddha jusqu'au Venuvana, mais dut rester derrière la porte ; de désespoir il s'écrasa la trompe avec le pied, mourut, renaquit dans la région des dieux et apparut devant le Buddha pour entendre la loi' (n° 195).

55. — EPISODES DE LA Lf:GENDE DE PURNAE.

Un maître de maison nommé Bhava, qui résidait dans la ville de Sûrpâraka, avait trois fils légitimes : 13havila, 13havatrâta et 13havanandin, Pilirna était né de son union avec une esclave ; « quand il fut devenu grand, on lui fit apprendre l'écriture, l'arithmétique, les comptes, la chiromancie, ce qui regarde les partages, etc. Ensuite Bhava maria succcessivement Bhavila et ses deux autres fils. Ces deux jeunes gens, épris d'une passion excessive pour leurs femmes, se livraient h l'inaction et ne songeaient qu'à parer

1. Inscription no 495: « glad-po 'Che stop-pa ma-mthoil-bas khyim çig-par brcatn-pa » = Le grand éléphant ne voyant plus le maitre commence à remuer (?) la maison.

Inscription n° 195 bis : «   lltc sua rjis-
nas çi-ba » = Le grand éléphant ayant piétiné sa trompe meurt.

I. BIGANDET, Vie, p. 242; FEEn, Avadâna-Çalaka, IV, 3; R°cKHILL, Life, pp. 93-94; SCHIEFNER, Leben, pp. 281-282.

II. INDE FF.RGUSSON, Arnnrâ»ati, pl. LXXV ; LXXXII, 2; BunGEss, AmarâuaCi, pl. XXXIII; Bun- GESS, A.M./., pl. LIX; FoucHER, I.B., I, fig. 30 et' pl. X, 5.

GANDH:1ItA — BURGESS, A.M.I., pl. CXXIII, CXLVII, 4; FOUCHER, A.G.B.G., fig. 74 et 267-269.

CIIINE — C.J., III, 1, 4. W IEGER, Vies chinoises, no 100.

2, IIURNOUF, Introduction, p. 235 et suiv.

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