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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0224 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2
東アジアの記憶 : vol.2
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2 / 224 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000249
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a

152   MÉMOIRES CONCERNANT L'ASIE ORIENTALE

pierre en 3 chapitres i. Avec une indication peut-être fausse quant au nombre des chapitres, c'est vraisemblablement l'édition de Tch'ao Kong-wou,. sans le commentaire du pseudo-K'ong Ngan-kouo, qui est encore visée dans l'Histoire. des Song quand cette Histoire mentionne le 11P

fY : K'ong. ngan kouo li kou wen chang chou, ou « Chou king en écriture li-kou, de K'ong Ngan-kouo », en 2 chapitres'. En tout cas, ce Chou king en

4. Tch'ao Kong-wou est l'auteur bien connu de la

bibliographie SIS   n   Kiun !chai, Lou .chou
lche, dont la meilleure édition est celle de i3 Wang Sien-k'ien, parue en 488#'• (cf. sur lui la courte notice de Giles, Biogr. Dict., no 202, mais en corri-

geant   en 115*). H n'a pas de biographie
dans le Song che, non plus que dans le Song che yi

de Lou Sin-Yuan. Toutefois, a 4*   Ts'ien Pao-
t'ang a rassemblé en 4880, dans une notice biographique qu'il a consacrée à Tch'ao Kong-wou, tout ce qu'on savait sur cet écrivain, et cette notice est reproduite en appendice de l'édition de Wang Sienk'ien. Il suffit de dire ici club Tch'ao Kong-wou passa la majeure partie de sa vie au Sseu-tcii'ouan, qu'il y signa en 44511a préface de sa bibliographie, et qu'il mourut en 1171. Sa notice sur l'édition du Kou wen chang chou, en 43 ch., publiée par Lu 1'a-fang, se trouve au ch. 4, f° 22 r° et v° ; c'est là qu'il exprime sa conviction que l'édition de Lu Ta-fang représente bien une tradition authentique et ne peut être refaite au moyen de formes archaïques fournies par les dictionnaires. Quant à l'autre passage qu'on cite généralement à la suite et où Tch'ao Kong-wou parle de l'édition sur pierre qu'il fit graver en 4470, il ne se trouve pas dans le Kiun tchai Lou chou tche, mais est tiré de la « préface » de Tch'ao Kong-wou pour la gravure sur pierre du Chou king en kou-wen; cette préface a été insérée dés le temps des Song par l itt A Fan Tch'engta dans son court écrit intitulé wi NE tri * le Che king che mo ki, et le Che king che mo ki a été à son tour reproduit par Yak Tsiang Kouang-hiu dans son) Ste Tong hou ts'ong ki (éd. du l'un Iseu tsai k'an ts'ong chou, ch. 2, f°• 4-7). Enfin le j If4 1i Che k'o pou siu, achevé en 4248, dit (éd. du Tche pou Isou !chai Is'ong chou, ch. 4, f° 4. v°), que l'édition de Tch'ao Kong-wou fut gravée sur pierre en 4470 pâr les soins de a A IJ Tchang Ta-kou et qu'elle formait trois liasses, comprenant trois chapitres. Il est bien probable que Tchang Ta-kou n'est autre que Tchang Hie (ou Tchang Ycou).On voit qu'il n'y a pas à distinguer entre une édition de Tchang Hie et une édition de Tch'ao Kong-wou ; on ne comprend donc pas le dédoublement que M. Shimada fait subir à l'édition de 1170 clans son tableau de la transmission du Chou king en kou-wen (ch. 3, f° 44 r°). Il semble que Ts'ien Pao-t'ang n'ait pas connu les deux textes relatifs à l'édition de 4470

et qui ne se trouvent pas dans le Kiun tchai lou chou (che, car, dans sa notice sur Tch'ao Kong-wou, il ne mentionne parmi les eeuvresde ce dernier ni le Che king k'ao yi (dont on a cependant la préface ; cf. à ce sujet le morceau de Fan Tch'eng-ta signalé plus haut), ni l'édition sur pierre du Chou king en kouwen (il doit y avoir d'ailleurs d'autres documents qui lui ont échappé, car il ne parle pas non plus des événements qui, selon la notice de M. Giles, ont valu à Tch'ao Kong-wou son surnom de ts*

Tchao-tv sien-Cheng). Remarquons enfin que la suppression du commentaire du pseudo-K'ong Ngan-kouo dans l'édition sur pierre de 4470 s'explique très bien. Le but de Tch'ao Kong-wou était de faire connaître, comme une sorte de complément aux classiques sur pierre du Sseu-lch'ouain gravés au x° siècle, les formes archaïques de l'édition de Lu 'fa-fang ; or ces formes archaïques ne se trouvaient que dans le texte même du classique ; quant au commentaire du pseudo-K'ong Ngankouo, on l'avait toujours écrit en caractères ordinaires depuis son apparition au temps (les Wei ou des Tsin.

2. Song che, ch. 202, fo 4 r°. On sait que l'énorme Histoire des Song est une compilation très hâtive et souvent fautive. Malgré ses indications, il est hors de question qu'un Chou king en kou-wen, avec le commentaire de K'ong Ngan-kouo, puisse tenir en 2 chapitres. M. Lo Tchen-yu a révoqué en doute l'existence même de l'édition visée par le Song che, en disant que, même en supprimant le commentaire, le texte du Chou king ne tiendrait pas en

2 ch. Mais c'est précisément en 2 ch. que le texte entier du classique, en kow-wen, a été joint par Li Yu-souen à son Chang chou li kou ling che wen; j'imagine d'ailleurs que, pour adopter cette division, Li Yu-souen s'est inspiré du passage de l'Histoire des Song. En réalité, ce passage de l'Histoire des Song me parait contenir une faute de texte. Il faut probablement lire « 3 » (E) chapitres, au

lieu de « 2 »   ), et l'édition visée est celle gravée
sur pierre par Tch'ao Kong-wou en 4470. On a vu en effet, par le passage du Che k'o pou siu, que l'édition de Tch'ao Kong-wou contenait 3 chapitres en

3 liasses. Ce n'est pas à dire que tout le classique ait été gravé sur trois dalles, comme l'admet M. Shimada (ch. 3, f° 44 r°). Les estampages de plusieurs pierres étaient souvent mis bout à bout pour

s