国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

..« brave. Au dedans; il fut occupé dans trois administrations ;. au de-

• hors... les soldats... il sortit pour protéger le- pays. L'ancien. prestige... guerrier. Les étendards et les drapeaux sont rouges comme le ciel ;

• c'est le bruit du tonnerre ; c'est la lueur de l'éclair; il .a répandu son .« éclat d'une manière terrible ; • hautement s'élêire son cri comme celui

• du tigre. Il devait déœc être la jambe et le bras du souverain, le pre;« mier appui (de l'Etat) ; pourquoi le Ciel he l'a-t-il pas protégé et a-t-il

• envoyé ce... mal ? Nous regrettons notre sage. Il était bon, et cepen-

• dant il n'eut pas une longue vie: ,Ses dignités ne répondirent pas à sa

• vertu ; ses fonctions ne furent pas proportionnées à son mérite. Tous .«- sont affligés et frappés de douleur. Ceux qui sont loin et ceux qui sont « près sont dans le deuil ; il est mort... dix mille générations penseront «à lui et le loueront. »

Si nous réunissons les données qui nous sont fournies par cette inscription, celle d'Ou Pan, celle du pilier de pierre et celle d'Ou Léang, nous pouvons rattacher les uns aux autres les faits suivants :

La famille Ou avait des prétentions d'antique noblesse; comme le mot ou signifie guerre, elle faisait xemonter son origine au belliqueux empereur Ou-ting de la dynastie Yn. Elle était riche et, en 147 après J.-C., les quatre frères Ou Ché-kong, Ou Soei-tsong (nom propre Léang), Du King-hing et Ou K'ai-ming élevèrent en l'honneur de leur père et du fils de l'un d'eux une. sépulture si belle qu'on la prit plus tard pour une tombe de la famille impériale..

Le second des quatre frères , Ou Léang, m,ourut vers l'an 151. après J.-C. Ses trois fils, Ou Tchong-tchang, Ou Ki-tchang et Ou Ki-li et son petit-fils Ou Tse-kiao dépensèrent de très fortes sommes pour lui construire un monument funéraire.

Le frère cadet de Ou Léang, Ou K'ai-ming, était général exerçant en second le commandement militaire ' de la province de Ou..Il eut la dou-

.   •   .

1. 11 avait le titre de kiun-tch'eng   , qui équivaui au grade aetuel de tsong-ping