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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0033 La Sculpture sur Pierre en Chine au Temps des Deux Dynasties Han : vol.1
中国の両漢王朝時代の画像石 : vol.1
La Sculpture sur Pierre en Chine au Temps des Deux Dynasties Han : vol.1 / 33 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000291
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XX

INTRODUCTION

f

0

leur de perdre l'aîné de ses fils, Ou Pan, au moment où ce dernier paraissait appelé aux plus hautes destinées.

  • Ou Pan, en effet, • s'était fait remarquer dès sa jeunesse par -ses grandes. connaissances littéraires. Mais, suivant les traditions en hon'neur dans sa famille, il avait pris le métier des armes. Lorsqu'il atteignit l'âge de vingt-cinq ans, il fut recommandé à l'empereur qui lui confia le commandement militaire du Toen-hoang, Ce district, le plus occidental de l'empire, était un poste d'honneur, car c'était le boulevard qui s'opposait aux invasions des nomades Hiong-nou, toujours prêts Se précipiter sur la Chine. Ou Pan eut en effet à les combattre ; il réussit

les vaincre ; mais cette campagne avait épuisé sesforces ; en 145 après J.-C., au moment où il allait être récompensé de ses succès, il mourut âgé d'à peine trente ans.

Ou Jong était le second fils de Ou K'ai-ming,et le frère cadet de Ou Pan. Il se distingua d'abord par ses qualités littéraires. A l'âge de trente-six ans, il fut recommandé à l'empereur loan qui le nomma d'abord capitaine de ses gardes, puis lui donna la charge de sous-directeur de la police de la capitale. A la mort du souverain (167. ap. J.-C.), on dut faire venir son successeur d'une provinçe éloignée et le trône resta vacant pendant vingt-quatre jours ; la surveillance dut tré faite avec une sévérité exceptionnelle pour prévenir les troubles ; Ou Jong se fatigua beaucoup, tomba malade et mourut, selon toute vraisemblance,

en l'an 169 de notre ère.   •

La chambrette du pseudo-Ou Léang appartenait sans doute à la sépulture d'un de ces personnages, probablement a celle de Ou Pan.

En outre, parmi les pierres que Hoang I exhuma, il y en a deux qui représentent des objets merveilleux de bon augure. Si on les mesnre, on constate qu'elles ont pour longueur celle même de la pierre qui faisait le fond de la chambrette du pseudo-Ou Léang; de plus, elles s'appliquent exactement en largeur sur chaque côté du pignon des deux

dalles latérales. L'auteur du Chan-tso-kin-chéLtchP a donc fort ingé.

I. Cet auteur n'est autre que Wong Fang-kang, celui-là même dont nous avons: traduit