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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0068 La Sculpture sur Pierre en Chine au Temps des Deux Dynasties Han : vol.1
中国の両漢王朝時代の画像石 : vol.1
La Sculpture sur Pierre en Chine au Temps des Deux Dynasties Han : vol.1 / 68 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000291
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*LES SÉPULTURES DE LA FAMILLE OU

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la carte. Ils avançaient l'un derrière l'autre. Lorsqu'ils arrivèrent à l'escalier, Ts'in Ou-yang changea de couleur et se mit à trembler de peur. Tous les officiers s'en étonnèrent. King K'o regarda Ou-yang en riant, puis il s'avança et l'excusa en disant : C'est un homme d'une contrée reculée chez les barbares du nord ; il n'a pas encore vu le Fils du Ciel ; c'est pour quoi il tremble et a peur; je désire que le grand roi soit indulgent pour lui et qu'il le considère comme ayant bien accompli sa mission.

« Le roi de Ts'in dit à King K'o Prenez la carte que tient Ou-yang.

« King K'o prit aussitôt la carte et l'offrit; le roi de Ts'in la déroula; au bout de la carte le poignard apparut. Aussitôt King K'o, saisit de la main gauche la manche du roi de Ts'in; de la droite il prit le poignard et l'en frappa ; mais le coup ne pénétra pas jusqu'au corps. Le roi de Ts'in,.effrayé, se leva en se rejetant en arrière et sa manche se déchira. Il voulut tirer son épée, mais elle était longue et elle resta engagée dans le fourreau ; en ce moment il était troublé et pressé ; l'épée tenait bon et c'est pourquoi il ne put la tirer aussitôt. King K'o poursuivit le roi de Ts'in qui s'enfuit en tournant derrière une colonne. Tous les officiers étaient frappés de stupeur parce que, la chose ayant été soudaine et inattendue, ils avaient complètement perdu toute présence d'esprit. En outre, c'était une loi du pays de Ts'in que, lorsque les officiers étaient présents au palais , ils ne devaient avoir aucune arme de guerre, . ni grande, ni petite. Les capitaines et les gardes étaient tous rangés au-dessous du palais et n'auraient osé monter sans être mandés par un ordre royal. Comme le temps pressait, on ne songeait pas à aller chercher les soldats qui étaient en bas et c'est pourquoi, King K'o continuait à poursuivre le roi de Ts'in. Or, dans. le trouble et la précipitation où on était, on ne savait avec quoi le frapper mais on lui donnait une grêle de coups de poings. Alors le médecin de service, Hia Vou-kiu leva sur King K'o la poche de médicaments qu'il tenait à la main. Le roi de Ts'in tournait toujours autour de la colonne en fuyant; dans l'anxiété et la presse où

1. L'épée se portait, en ce temps, sur le dos.