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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0077 La Sculpture sur Pierre en Chine au Temps des Deux Dynasties Han : vol.1
中国の両漢王朝時代の画像石 : vol.1
La Sculpture sur Pierre en Chine au Temps des Deux Dynasties Han : vol.1 / 77 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000291
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22   LA SCULPTURE SUR PIERRE EN CHINE

vint dans sa patrie, il vit, peu avant d'arriver chez lui, une femme qui cueillait des feuilles de mûrier; elle lui plut; il s'arrêta et lui offrit des présents. Elle refusa toutes ses avances. Ts'ieou-hou rentra chez lui et peu après il vit venir son épouse en qui il reconnut la personne même à qui il avait fait des propositions déshonnêtes. Sa femme lui fit honte de sa conduite, lui reprocha d'avoir outragé sa pudeur, puis sortit et

alla se noyer.

Cette anecdote, qui finit tragiquement dans le récit du Lié-niu-tchoan, a fourni le sujet d'une comédie à Ché Kiun-pao, poète de la dynastie mongole des Yuen (Bazin, Le siècle des Yuen, p. 301 et suiv.); mais le dénouement y est tout à fait transformé, car le mari finit par recevoir de sa femme le pardon de sa conduite quelque peu libertine.

L'estampage représente la femme de Ts'ieou-hou `, cueillant des feuilles de mûrier; Ts'ieou-hou, du pays de Lou 2, portant comme un voyageur un paquet au bout d'un baton, est debout auprès d'elle et lui parle.

scène.   Lorsque l'armée de Ts'i envahissait le pays de Lou, les

soldats aperçurent une femme qui tenait un enfant par la main et en portait un autre sur son bras ; ils voulurent s'emparer d'elle ; pour pouvoir fuir, elle déposa par terre l'enfant qu'elle portait et prit l'autre dans ses bras; l'enfant abandonné pleurait, mais elle se sauvait sans paraître s'en soucier. Le général du pays de Ts'i l'interrogea ; elle répondit : « Celui que j'ai pris dans mes bras est le fils de mon frère aîné ; 'celui que j'ai mis par terre est mon propre fils; je n'avais pas la force de les sauver tous deux, c'est pourquoi je me suis résignée à abandonner mon enfant et à partir. » — Le général arrêta alors son armée en disant : « Nous ne saurions être vainqueurs de Lou. Si une femme a tant de vertu dans sa conduite, combien plus doit en avoir le prince. » — Le souverain du pays de Lou, ayant appris ce qui s'était passé, fit à cette femme un pré-

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