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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

xxx   INTRODUCTION

pure hypothèse, y a-t-il, du moins quelque raison d'admettre une pa-

,

mille supposition ?

On invoque la ressemblance qui; dit-On; doit. frapper -l'observateur entre les bas-reliefs de Chan-tong et certaines sculptures de l'Égypte ou de la Babylonie. M. Paléologue.' a déjà fait justice de cet argument

« Les caractères communs, dit-il, que. présentent certaines figurations plastiques de ces deux civilisations, qui furent si éloignées dans le tetnps comme dans l'espace, proviennent de cette loi qui inipose à tous les arts naissants les Mêmes proeed.és et les inênies conventions, parce que, dans son inexpérience, l'esprit humain, à son éveil, est soumis aux mêmes conditions, a partoutles mêmes ressources et les mêmes exigences expressives. » Cela est tellement vrai que si les uns croient voir .dans les bes-reliefs de Chan-tong des réminiscences de l'art chaldéen, M. nouglas y a manifestement aperçu une inspiration égyptienne ; il l'a ankme si bien discernée qu'il a pris un arbre pour un obélisque 34 En fait, on découvrira des rapports entre les premiers essais artifitiques de tûs les peuples parce que partout les mênies causes..prodttisent les mêmes effets ; mais il faut se rappeler que, par un corollaire de ce même principe, ressemblance n'implique pas filiation.

Si l'argument de ceux qui invoquent les caractères extrinsèques de l'oeuvre pour établir la parenté de 'l'art chinois avec l'art assyrien est sans valeur, on ne peut pas donner beaucoup plus de crédit à ceux qui se fondent sur les caractères intrinsèques, c'est-à-dire sur la nature

même des sujets représentés 3.   ,

Le s scènes qui se déroulent sur les bas-reliefs de dhan-tongi3enveni Atre distinguées en deux groupes : "les unes soui historiques, les airtres sont mythologiques.

Les scènes historiques commencent par les époques légendaires et

1. L'Art chinois, p. 138.

2. Voyez plus loin l'explication de la planche XVIII, 1er registre.

3. Le seul argument préci'S que j'ai,pu découvrir est celui de M. Terrien de Lacouperie qui compare l'arbre du calendrier au dattier sacré des Assyriens. J'ai réfuté cet aigu-

ment dans l'explication.de la planche XVIII. .. •   '• • -