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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

LES SÉPULTURES DE LA FAMILLE OU

Cette histoire mérite d'être remarquée, car il est fortrare qu'on parle d'idoles en Chine à une époque antérieure au bouddhisme.

Le cartouche porte l'inscription suivante :

« Ting Lan, après la mort de son. père et de sa mère, dressa une ,« pièce de bois qu'il considérait comme son père; lorsque ses voisins « venaient lui emprunter quelque objet, il ne le prêtait gü'âpres en avoir référé à cette image `. »

Ces quatre scènes du second registre oint ce rapport entre elles qu'elles

sont toutes des exemples de piété filiale.   -

TROISIÈME REGISTRE. Ce registre comprend trois scènes qui repré. sentent toutes trois des régicides. On trouve le commentairehistorique _de ces-bas-reliefs dans la monographie que Se-ma Ts'ien a consacrée aux assassins célèbres (chapitre Lxxxvl des Mémoires historiques).

ire scène. — Ts'ao-mo (vers 684 av. J.-C., ap. Mayers, n° 762) était un général 'du pays de Lou qui s'était fait battre à trois reprises .par les troupes du pays de Ts'i ; à la suite de ces échecs, Tchoang, duc de Lou, fut obligé de céder une partie de son territoire à Hoan, duc de Ts'i. Les

. deux princes se réunirent dans le pays de Ngo pour y signer la convention; au moment où ils étaient sur l'autel, Ts'ao-mo s'élança contre le duc .Hoan, un poignard à la main, et, profitant de la stupeur des assistants, l'obligea à rendre au duc de Lou toutes les terres. qu'il lui avait enlevées. Le duc de Ts'i voulut, -dans -la suite, violer l'engagement, qui lui avait été ainsi extorqué, mais son conseiller -Koan Tchong (cf: Mayers, n° 293) l'en détourna.

Le personnage qui est debout à droite, tenant dans ses mains la petite tablette appelée hou 2, est Koan Tchong 3, conseiller de Hoan, duc de Ts'i °. Cè dernier est assis sur une sorte de trône et 'a devant lui

2. On appelait hou une tablette, le plus souvent en ivoire, que les fonctionnaires tenaient devant eux lorsqu'ils parlaient au souverain.

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