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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

:INTRODUCTIO.N

Semblable-que la'châmbre était placée tin-peu en arrière de la porte et que:les"piliers et les dalles formaient partie. d'une m.éme-Sépulture. Or, au pied du 'pilier de l'ouest: on -aperçoit les premiers mots ;d'une..inscription i dont plus de la moitié est enfouie sous terre. Cette inscription a été 'estampée, et, après en avoir restitué, le texte, on a :pu y. lire ceci :

• « La première année kien-ho', l'année étant dans les signes Ting-hai,

• à la troisième lune qui commençait par lé jour keng-siu, le quatrième zc jotir étant koei-ich'eou; le, fils -pieux Ou Ché-kong. et ses frères cadets

• Soei-tsong, King-hing et K'ai ming chargèrent le sculpteur Li Ti-mao,

• surnommé..Meng-fou, de faire, ces piliers ; ils dépensèrent 150,000 piè-

• ces de monnaie ; Soen-tsong fit les lions et y employa 40,000 pièces «.de monnaie. Le fils de K'ai-ming, Siuen-tchang, remplit une, fonc-

• tion publique à Tsi-yn. Lorsqu'il eut vingtcinq ans, le - préfet Ts'ao

• l'ayant remarqué et recommandé pour sa piété filiale et son intégrité, « il obtint le poste. de, commandant militaire du Toen-hoang:' ; mais,

• atteint par fa maladie, il mourut prématurément ; la plante verte et « fleurie ne parvint pas à son entier développement. Hélas ! que cela est

• regrettable ! Hommes et femmes le pleurent ! »

Il est à remarquer que cette inscription paraît avoir été faite en l'honneur de" deux . personnes ; en effet, d'une part le titre de « fils pieux » que se donnent Ou Ché-kong, Ou Soei-tsong, Ou King-hing et Ou K'aiming, porte à croire que ces quatre frères élevaient un monument à leur père ; d'autre part, toute la seconde moitié du texte est consacrée à l'éloge de Ou Siuen-tchang qui était le fils de l'un des quatre frères, à

savoir de Ou K'.ai-ming.   .

1. on, trouvera la reproduction de cette inscription au bas de la planche I ; on en verra la

transcription en caractères modernes dans le'Supplément <► l'Introduction, 2e inscription.

2. C'est l'année 147 après J.-C.

3. Toen-hoang est une place forte près de Ngan-si-tcheou, dans la province de Kan-sou ; c'était, sous les Han, la citadelle avancée qui tenait en respect les barbares de L'ouest. Une inscription trouvée à Barkoul (Kin-ché-tsoei pien. k. 7, p. 11) rappelle la victoire que P'ei Ts.'en; gouverneur du Toen-hoang, remporta sur les Hiong-nou septen-

trionaux. en l'année 137 :de notre ère, c'est-à-dire peu d'années avant que Ou .Shien-tchang reçût le commandement militaire du Toen-hoang.