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0305 Serindia : vol.3
セリンディア : vol.3
Serindia : vol.3 / 305 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000183
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OCR読み取り結果

 

Part v]   CHINESE INSCRIPTIONS ON PAINTINGS   1335

  1. ' Alors le roi, sa femme, ainsi que le prince héritier, pour éviter le péril aussitôt partirent et se mirent en route.'

  2. ' Le roi et sa femme pensèrent " Nos provisions sont épuisées, maintenant certes où nous réfugierons-nous ? " Le prince-héritier dit au roi : " J'ai la nourriture qu'il faut ; grand roi, dissipez votre anxiété ".'

  3. ' Alors le roi, sa femme et le prince-héritier Siu-cho-t`i, se reposèrent à la halte du chemin. Ils pensèrent : " Des deux chemins il n'y en a plus aucun ; nous nous sommes trompés ".'

  4. ' Alors le grand roi, voyant que la nourriture était épuisée, aussitôt tira son épée et voulut tuer sa femme. Le prince-héritier, voyant l'attitude extraordinaire du roi, lui saisit la main ; il se coupa lui-même (de la chair de) son corps.'

  5. ' Le roi et sa femme, après avoir eu à manger, se mirent en route et s'en allèrent. (Scène représentant) le moment où .

  6. Portrait d'une donatrice.

B: Bande de gauche en commençant par le haut ; les inscriptions sont ainsi conçues :

I. ' En ce temps il y avait un royaume nommé P`o-lo-nai ; il y avait une montagne appelée " Lieu où les saints se promènent et résident ". Il y avait un rsi qui demeurait dans la grotte du Sud. (Scène représentant) le moment où le rsi, après avoir suffisamment lavé ses vêtements sur cette pierre, revient à la grotte, sa résidence.'

  1. ' Après que le rsi fut parti, une biche vint et, arrivée à cette pierre, elle but le liquide souillé des vêtements ;

4      puis tournant la tête et regardant en arrière, elle se lécha les parties génitales et à la suite de cela devint grosse.
Quand les mois furent résolus, cette biche, se tenant sur la pierre d'autrefois, traînant et se tordant de douleur, mit bas une fille.'

  1. ' Alors le rsi, entendant les cris plaintifs de la biche, sortit pour aller voir ; il aperçut la fille qu'avait mise bas la biche ; aussitôt, en l'enveloppant d'herbes, (il l'emporta chez lui) ; il recueillit toutes sortes de fruits et la nourrit aux temps voulus.'

  2. ' Cette fille grandit et arriva à l'âge de quatorze ans ; son père l'entourait de son affection et l'avait

chargée de veiller sur le feu     " (le rsi) qui demeure dans la grotte du Nord a du feu ; il vous faut y aller
pour en prendre." Alors la fille de la biche ....'

  1. ' Le rsi de la grotte du Nord observa que grâce à la vertu productrice du bonheur de cette fille sous ses pieds poussaient des lotus ; il lui répondit : " Si vous voulez avoir du feu, il vous faut tourner autour de ma grotte en l'ayant à votre droite et en faire sept fois le tour." (Scène représentant) le moment où partout poussent les lotus.'

  2. ' Alors Chan-yeou, ayant obtenu la perle précieuse, monta sur une tour élevée et, tenant en mains le brûle-parfums, il fit un vœu. Par la vertu éminente de la perle, sur toute l'étendue du Jambudvipa, il y eut une pluie de sept joyaux. Pour ne dire que l'essentiel, tout se trouva fourni en abondance.'

  3. ' Les vingt mille femmes du roi de Fo-lo-nai n'avaient aucun fils. Il adressa des prières et des sacrifices aux montagnes et aux fleuves. Après que douze années se furent écoulées, la première épouse se trouva enceinte. La seconde épouse elle aussi fut enceinte. A partir du moment où la première épouse fut enceinte, son caractère devint harmonieux et excellent. Les divins, pour lui donner un nom, l'appelèrent Chan-yeou. Quant au prince, qu'avait enfanté la seconde épouse, on l'appela Ngo-yeou.

  4. ' Le prince-héritier Chan-yeou voulut obtenir du roi son père l'exaucement d'un voeu : Je désire (dit-il) aller sur la grande mer pour y recueillir des joyaux merveilleux." Quand le roi eut entendu cette parole il ne donna point son consentement. Chan-yeou se jeta alors de tout son long par terre, et pendant sept jours il ne mangea pas. Craignant qu'il ne perdît la vie, la première épouse fit des remontrances au roi, Le roi donna aussitôt son assentiment.'

  5. ' Portrait d'une donatrice.'

Lorsque Petrucci me communiqua la lecture assez incomplète qu'il avait faite de ces inscriptions, je reconnus dans celles qui se réfèrent aux scènes B. 6, 7, 8 l'histoire de Kalyânamkara et Pâpamkara que j'avais traduite dans le ToUng pao d'octobre 1914. L'auteur de la peinture s'était servi du texte indien du Ta fang pieu fo pay ngen king que j'avais traduit, et les phrases qu'il a écrites sont tirées du texte de ce livre ; par exemple :

B. 6 n'est pas à sa place et devrait être placé à la suite de B. 8 ; l'inscription correspond à T`enng pay, 1914, p. 499, I. 12-14, 22-23 ; p. 500, 1. 1-3.