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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 |
DÉTAILS DU PRÉCÉDeNT. D'après une photogr. de M. A.-E. CADDY, au Musée de Caicuuta. |
NATURE ET DESTINATION DU STÛPA. 59
tures, mais biens comme de simples reliquaires. Ces reliques à leur tour peuvent n'être plus des çarira ou restes corporels, mais seulement des objets à l'usage du Maître (paribhog•ika), par exemple sa robe et son béton de mendiant, qu'on vénérait à Hidda, ou son vase à aumônes à Pêshawar. Cette nouvelle catégorie de dépôts n'est pas non plus inépuisable, si accommodante que fût la crédulité populaire, et force est de se rabattre sur des monuments purement
PIG. 12. — D TÂILS DU PRgCi+DF.NT.
D'après une phoLogr. de M. A.-E. CADDY, au Musée de Caicuuta.
commémoratifs (uddeçilca); ou encore, si l'on ne veut pas d'un cénotaphe vide, on peut y enfermer des textes de la bonne loi, soit que, comme Kaniska au Kaçmtr, on élève un stûpa sur une nouvelle récension des «Trois corbeilles », ou seulement sur l'une d'entre elles au gré des prédilections des docteurs. Tombe, reliquaire, cénotaphe, memorial, arche de la loi, c'est ainsi que peu à peu le stûpa devient pour les Bouddhistes le monument à tout faire et l'édifice religieux par excellence. On comprend dès lors que son
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