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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 |
MURS ET PORTES D'UNE VILLE (cf. fig. 288 et 292). Musée de Lahore, no 2267. Provenant de Sikri. Hauteur : o m. 18. |
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106 L'ART GRÉCO-BOUDDH1QUB.
croirions d'autant plus volontiers pour ce qui est des portes et des fenêtres, que le caractère indigène de ces ouvertures est très nettement marqué. Il y a, pour commencer, une variété de fenêtres dont nous avons rencontré plusieurs spécimens, aussi bien au Gandhâra qu'au Swat. Elles sont placées un peu haut, comme un soupirail, et la baie en est très petite; mais, intérieurement, la muraille est largement évidée en biseau (voir fig. 3o ; cf. fig. 38 et un reste d'embrasure sur la figure 8o). Cette disposition ingénieuse est celle qui diffuse au dedans le plus de lainière, en admettant le
FIG. 31. - MURS ET PORTES D'UNE VILLE (cf. fig. 288 et e9e).
Musée de Lahore, n° 2267. Provenant de Sikri. Hauteur : o m. 18.
moins la chaleur rayonnante du dehors; aussi est-elle toujours en usage, partout où il importe d'éclairer une chambre en la gardant aussi fraîche que possible. Les moines de Taklit-î-Bahai, sur leur colline brillée, l'avaient adoptée pour leurs cellules; même l'ouverture exiguë en était encore défendue au dehors contre la pluie et le soleil par un petit auvent de pierre.
A côté de ce modèle issu des nécessités locales, le Gandhâra connaissait aussi des ouvertures rectangulaires pratiquées à notre mode, ainsi qu'on en peut voir deux sur la figure 4i. Mais surtout il faut noter la forme de la porte qu'elles flanquent. D'autres viluira
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