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0464 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / Page 464 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000285
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1438   L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.

père; l'introduction au Jdtaka nous mène, pour les besoins de la cause, jusqu'au don du Jètavana, l'un des séjours favoris du Maître, par le riche marchand de C~ravastî, Anâthapindada. Ensuite, force est de se rabattre sur les compilations tardives en langue tibétaine, birmane ou singhalaise , qui servent respectivement de base aux abrégés que nous ont donnés Schiefner, Bigandet et Sp. Hardy de la vie du Çâkya-muni. Suffisamment d'accord sur l'emploi, de bonne heure fixé, des premières et de la dernière année de la carrière du Maître, elles présentent pour tout le reste des divergences et des lacunes que ce n'est pas notre affaire et que ce serait d'ailleurs une vaine tentative que de chercher à concilier ou à combler. Leurs rédacteurs s'en rendent bien compte. Sp. Hardy ne nous cache pas dans sa préface qu'il n'a pas. réussi à agencer de façon pleinement satisfaisante les renseignements puisés à ses diverses sources. Le er traducteur birman' de Bigandet abandonne tout essai de chronologie après la vingtième des quarante-cinq années de ministère. Quant au compilateur tibétain de Schiefner, la division qu'il a adoptée est significative. Il prétend exposer la vie complète

- du Çakya-muni en douze parties ou actions principales; mais, tandis qu'il prévoit un chapitre spécial pour chacun des épisodes de la jeunesse (descente du ciel, conception, nativité, éducation, vie dans le gynécée, départ de la maison, années d'austérités, marche au siège de la Bodhi, défaite de Mâra et* conquête de l'Illumination), et un autre pour la mort, un seul, le onzième, est consacré, sous le titre de Mise en branle de la roue de la loi'', à toute la période intermédiaire. Il est vrai de dire que cette section représente à elle seule la moitié de l'ouvrage : mais que l'auteur y ait pêle-mêle entassé les scènes sédentaires ou nomades qui forment à présent toute la trame de la vie du Maître, c'est de sa part un aveu assez clair qu'il s'est heurté à la même difficulté qui nous arrête, et que nous n'avons pas à compter sur lui pour l'éviter.

Si nous ne pouvons emprunter aucun ordre traditionnel certain à ces compositions modernes, elles nous sont, en revanche, d'un