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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 |
LE MARIAGE. Musée de Lahore, no 1060. Provenant de Sanghao. Hauteur : o m. 18. |
336 L'ART GRÉCO-BOUDDH1QUE.
teur qui, de l'autre, évente le prince. A droite du spectateur se tient un homme, apparemment le père de l'épousée : car le lieu de la scène est naturellement dans sa maison. De l'autre côté, sur la lectio plena, les femmes, toujours plus nombreuses que les hommes en ces sortes de cérémonies, ne sont pas moins de cinq, dont l'une porte la traîne de la robe de l'épousée : c'est aussi ce que fait l'unique assistante de la figure 17 h . Il est inutile d'ajouter qu'elle s'acquitte de sa mission avec infiniment moins de grâce et que la mariée elle-même, odieusement fagotée dans les longs voiles dont on l'enveloppe à cette occasion, n'a plus le port élégant que lui prête l'autre réplique. L'impor-
FIG. 173. - LE MARIAGE.
Musée de Lahore, n° 1 ô6o. Provenant de Sanghao. Hauteur : o in. 18.
tant, est que, de l'une à l'autre, il n'y ait de différences appréciables que celles qui résultent de l'inégalité de talent de leurs auteurs.
LE CORTÈGE DE LA MARIÉE. - Le hasard a bien fait les choses : il nous a encore conservé, sur le deuxième compartiment de la figure 1711, la suite obligée de tout mariage indien — si obligée que les textes n'en parlent pas davantage : — nous voulons dire le transport de la mariée depuis la maison de ses parents jusqu'à celle de son nouvel époux. Il va de soi que la coutume ne s'en est pas perdue. On se sert à cette intention d'une litière fermée, et le marié, à
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