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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 |
LA PEEMIÈRE MÉDITATION DU BODHISATTVA. Musée de Lahore, no 10 du stûpa de Sikri. Hauteur : o m. 33. |
342 L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE. d'accord sur ce point, sauf le Divydvaddna, qui ne dit rien du labourage. Au second plan, un Bodhisattva est assis sur un siège relevé en manière d'estrade, pour des raisons faciles à deviner, et qui ne sont autres que les exigences de la perspective. C'est, nous apprennent les memes témoins, le prince Siddhiirtha qui est venu en promenade aux champs de son père et son coeur a été trouble; le Lalita-vistara ne nous dit pas pourquoi; le Mahdvastu donne une explication enfantine tirée des malheurs d'une grenouille et d'un | |
FIG. 175. - LA PEEMIÉRE M DITATION DD BODHISATTVA.
Musée de Lahore, te i o du stûpa de Sz1,7ri. Hauteur : o m. 33.
serpent qu'a soulevés ensemble la charrue; le Buddha-carita énumère des raisons plus dignes de rage Au jeune homme que nous montre notre sculpture écorchement du sein de la terre, arrachement des plantes, meurtre des insectes et des vers, fatigue des hommes et des boeufs. S'il ,est assis, c'est qu'il s'est retiré à l'écart à l'ombre d'un pommier-rose, et qu'ayant concentré sa pensée il vient d'atteindre le premier degré de la méditation. C'est ce qui nous explique sa pose, renouvelée de celle des yogi, et le geste de ses deux mains ouvertes et reposant l'une sur l'autre dans son
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