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0523 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / Page 523 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000285
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LES SCÈNES ASSISES.

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troduire : seulement le roi des Dieux ne joue qu'un rôle assez effacé à côté de son émissaire, et celui-ci accapare à son profit la meilleure partie du tableau. Si l'on songe que l'hymne louangeur (stuti) du ménestrel forme tout le sujet de la figure 248, la remarque donne encore plus d'intérêt au rapprochement qu'on ne peut s'empêcher de faire, tant à cause de la simplification du motif que de la mise en place des masses, entre le panneau de Sikri et le médaillon de Mahâbodhi.

LA FRAYEUR ll'ANANDA. Pour prévenir toute confusion, il faut aussitôt du précédent bas-relief en rapprocher un autre dont nous ne connaissons d'ailleurs qu'un seul échantillon. Nous avons dit que la visite d'Indra s'identifiait à première vue, sur les sculptures, grace au laksa1aa caractéristique de la caverne flanquée d'un musicien : il convient d'insister sur le point que l'indication d'une grotte ne serait pas suffisante, sans la présence du harpiste, pour déterminer la scène. Elle se retrouve, en effet, à propos d'un tout autre incident (fig. 2119) :.car, cette fois, on constate que le Buddha est eu train de passer le bras à travers la paroi de roche et de poser la main sur la tête d'un moine debout à l'extérieur. Un geste aussi curieux ne peut rester longtemps une énigme, et il semble en effet qu'un passage de Hivan-tsang(') nous en donne immédiatement la clef. La scène se passerait dans le voisinage de la précédente, mais sur une autre colline du Magadha , dite' le Gridhrakûta ou n pic des vautours n. On y montrait la place où le révérend Ananda se tenait, non loin de la grotte où méditait son Maître, quand Mara s'approcha de lui pour l'effrayer, justement sous la forme d'un des oiseaux qui avaient donné leur nom à la montagne. A. force de cris et de battements d'ailes, il réussissait en effet à épouvanter le pieux disciple quand, le voyant tout éperdu, le Bienheureux intervint : dl étendit la main pour le calmer et le consoler. Ii la passa entre

(') Min.' 1I, p. 22, ou Rec., lt, p. 054. — FA-11IEN, p. 83, dit que-le Buddha toucha l'épaule et non la fête d'Ânanda.

GANDIIAR 1.

IUI' I tEflIE NATIONALE.,