trait essentiel de ces prodiges est d'abord que le Bienheureux se promène dans les airs, puis que a du bas de son corps jaillissent des flammes, du haut de son corps s'écoulent des courants d'eau fraîche T. C'est exactement le contraire de ce que nous voyons sur la figure 263 : mais la tradition birmane nous avertit que le prodige inverse se produisit également et que des ruisseaux d'eau ou de feu sortaient alternativement de ses pieds et de sa tête. Le Divydvaddna, qui ne serait pas un texte bouddhique s'il ne se
FIG. 263. ---- LE GRAND MIRACLE DE ÇRAVASTI.
Musée de Calcutta. Provenant du monastère supérieur de Nathou. hauteur : n m. 18.
répétait pas, décrit encore plus loin , et cette fois en vers, une fort exacte réédition d ce même miracle : a D'une moitié de son corps l'eau pleuvait; de l'autre moitié le feu flamboyait : et, ainsi pleuvant et flamboyant, il brillait dans le ciel, telle une montagne à la fois embrasée et ruisselante ... 0) II Le pile reflet que nous avons sur la figure 263 de cette description poétique ne veut-il pas être une représentation du cc grand miracle de Çrâvastî 1)?
Un point ,nous semble acquis : ce bas-relief, qui nous montre le Buddha les pieds posés sur deux ondes et la tête environnée de
('' Cf. Divydvaddna, p. i83 ei, 378; cf. p. 394 et 4oi ; BIGANDET, Vie, p. 202.
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