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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 |
L'INTERPRÉTATION DU SONGE. Musée de Lahore, no 2332. Provenant de Sikri. Hauteur : o m. 17. |
LE CYCLE DE LA NATIVITÉ. 297
songe existe toujours à part, mais à présent c'est le risi Asita qui, à travers ses larmes, explique les trente-deux signes principaux et les quatre-vingts signes secondaires où se marque la prédestination du Bodhisattva. En revanche le dieu Mahêçvara, accompagné de douze mille autres divinités, reprend et complète sa prédiction. Dans le Mahuvastu, au contraire, les dieux passent d'abord et c'est Asita qui corrige leurs erreurs de diagnostic. Pour Hivan-tsang, il n'y a plus de doute : bien qu'il n'ignore pas l'existence d'autres augures, c'est le risi Asita «qui tira l'horoscope du prince royal». Il y a de fortes présomptions pour que la responsabilité de ces flottements de la légende incombe aux monuments figurés.
no. 15o. — UINTERPIIUTATION DU SONGE.
Musée de Lahore, n° 2332. Provenant de Sikri. Bouteur : o m. 17.
Il est aisé en effet de deviner ce qui est advenu quand il s'est agi de traduire aux yeux ces divers' récits. Tout d'abord le naimittika ou astrologue rentre, au point de vue pittoresque, dans la catégorie des brahmanes pour ainsi dire professionnels, aussitôt reconnaissables à leur vêtement des plus sommaires et surtout à leur barbe et à. leur chignon jamais rasés. De son côté, Asita ne pouvait revêtir sur les bas-reliefs une autre apparence; si saint qu'il fût, ce n'était
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