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L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 |
ESSAI DE RESTAURATION DE VIHÂRA ACCOLÉS. Côté ouest de la cour du stûpa de Takht-î-Bahai. Modifié d'après CUNNINGHAM, A. S.,V, pl. IX. — Cf. A. M. I., pl. 69. |
126 L'ART GRÉCO-BOUDDHIQUE.
dôme, seulement muni d'un portail plus vaste, qu'à Barhut les dieux déposent la précieuse coiffure du Bodhisattva (cf. fig. 12 b, et fig. 186). Craindrait-on que ce style ne fût localisé dans l'Inde centrale? . Il nous suffit d'emprunter la preuve du contraire aux sculptures rùpestres des cc Sept Pagodes", dans le sud de Madras. (fig. 42 d), sans parler des temples qui leur ont valu ce surnom('). Un type architectural à la fois aussi ancien et aussi répandu était-il
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FIG. 46. — ESSAI DE RESTAURATION DE VIIIAR.A ACCOLÉS.
Côté ouest de la cour du stûpa de Tal.ht-î-IJahai. Modifié d'après CUNNINGHAM, A. S., V, pl. IX. — Cf.'A. M. 1., pl. 69.
même spécial aux Bouddhistes? Les sculpteurs du Gandhâra ne le
pensaient pas comme ils nous les ont montrés encadrés de
moines (fig. ho), ils nous les présentent ailleurs entourés d'anachorètes brahmaniques (fig. 44). L'occasion même de ces représentations nous permettra plus bas de reconnaître dans l'édifice en question, de la façon la plus précise, l'agni-çarana (2), «asile" ou cc séjour du feu" sacré. De leur côté, les sculpteurs de Sânchi ne se font
Fergusson a bien eu le sentiment (Hist., p. 1o5, 135, 175 et 33o) que les fameux rath sculptés dans les rocs de Mahavellipour procèdent du méme style que les vihâra bouddhiques : mais il n'a pu pousser le rapprochement, faute de do-
cuments, et la question serait à reprendre.
(2) Mahâvast,i, III, p. 429 : on dit aussi agny-â dra, agni-çâlâ, etc. Pour un autre spécimen, voir Musée de Lahore, no 464 (NaogrAm, haut.: o m. 58) dans A. M. I., pl. 131, etc.
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