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0373 L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1
L'art Greco-Bouddhique du Gandhâra : vol.1 / Page 373 (Color Image)

Captions

[Figure] Fig. 177. LE MÊME SUJET, SELON LA FORMULE DE LA VIEILLE ÉCOLE INDIENNE. Médaillon de la balustrade du temple de Mahâbodhi, à Bodh-Gayâ. D'après CUNNINGHAM, Mahâbodhi, pl. VIII, 11.

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doi: 10.20676/00000285
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LA VOCATION RELIGIEUSE.   3117

prince; on est ainsi conduit à se demander si des raisons de topographie locale, colportées dans l'Inde par les pèlerins de Kapilavastu, n'ont pas pu modifier en ce sens la biographie de Siddhârtha. Combien plus spontanément une telle. modification a-t-elle pu être entraînée par l'image ! Nous avons déjà remarqué ci-dessus, à propos des scènes d'enfance et de jeunesse, comment les procédés habituels des sculpteurs, et non point seulement leur maladresse, tendaient à forcer en apparence l'âge du prince et des Câkyas, ses compagnons. Outre leur penchant à faire remplir par toutes leurs figures indistinctement l'entière hauteur de leurs frises, il convient

FIG. 177. - LE MME SUJET, SELON LA FORMULE DE LA VIEILLE KCOLE INDIENNE.
Médaillon de la balustrade du temple de Mandbodhi, â ßodh-Gajd.

D'après CUNNINGHAM, Mandbodhi, ph VIII,

encore de noter celui qui les pousse à grandir outre mesure, sur les panneaux détachés, leur personnage principal. Cela est si vrai, que rien ne prouve ici même que l'auteur de la figure 175 — pas plus que celui de la figure 164 b — ait déjà conçu le Bodhisattva disproportionné qu'il nous présente comme parvenu à l'âge adulte; il se peut fort bien qu'il le voie comme un simple adolescent et qu'il ait simplement entrepris de le représenter dans toute sa gloire et sa majesté de prince royal. Mais si nous nous y sommes mépris tout les premiers, il faut avouer que la méprise était facile et qu'il n'y aurait rien d'étonnant à ce que les fidèles de l'Inde y fussent tombés. Est-il besoin, d'ailleurs, de faire remarquer que la transformation