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0023 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2 / Page 23 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000249
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AVANT-PROPOS   7

monuments » pour procéder à l'identification de nos scènes figurées; notre tâche se trouve singulièrement facilitée par les brèves inscriptions qui soulignent si opportunément ces représentations ; elles en précisent souvent l'objet et limiteront, dans bien des cas, le champ de nos investigations; il nous paraît, à ce propos, intéressant de rappeler, qu'au deuxième siècle avant notre ère, les tailleurs. de pierre de Barhut usaient de semblables procédés ; M. Foucher leur a su gré « de ces indications parfaitement explicites qu'ils nous ont eux-mêmes transmises sur le sujet de leurs compositions' ». Nous accorderons le même satisfecit à notre excellent illustrateur ; remarquons cependant que nous ne lui devons que la plus petite part de notre reconnaissance.

Notre étude a bénéficié, en effet, dans une très large mesure des recherches et des travaux de M. A. Foucher ; nous avons eu l'occasion de signaler les services rendus par sa Liste indienne des Actes du Buddha ; cet excellent opuscule a facilité nos recherches bibliographiques. L'art gréco-bouddhique du Gandhiira et l'Étude sur l'Iconographie bouddhique de l'Inde nous ont fourni la matière de comparaisons intéressantes ; nous ne saurions mentionner ces ouvrages qui ont servi de base à nos travaux, sans rendre un juste hommage à M. Foucher. Nous exprimerons également toute notre reconnaissance à MM. Ed. Chavannes, membre de l'Institut et Sylvain Lévi, professeur au Collège de France, pour le constant intérêt qu'ils ont bien voulu porter à ce travail. Nous adresserons enfin à M. Jacques Bacot un double remerciement. C'est à son heureuse initiative que nous devons d'avoir pu étudier ces illustrations de la légende du Buddha ; c'est à lui et à M. Émile Guimet que nous sommes redevables de l'autorisation de les publier. Il nous appartenait de rapprocher de ces images naïves les textes qui en constituent le commentaire ; osons espérer que nous n'avons contribué à aucune mésalliance, nous gardant également de solliciter abusivement les textes et de trahir la pieuse pensée du lama Nag-dbaii byams-pa.

  •            1. A. FOUCHER. La porte orientale du stûpa de Siinchi (Annales du Musée Guimet, Bibliothèque de vulgarisation, t. XXXIV, p. 166).