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0227 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2 / Page 227 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000249
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LE CHOU KING ET LE CHANG - CHOU CHE WEN . 155

pas vraiment'servi d'un « texte 'en caractères anciens » antérieur à la révision de 744, mais que, sur le « texte en caractères modernes » de Wei Pao, et en se servant des dictionnaires, des anciens commentaires, des inscriptions, il a reconstitué de toutes pièces un pseudo- « texte en caractères anciens ».

La question a été reprise en 1904 par un érudit japonais, M. !S a

   Shimada Gentei, dans un article intitulé ; 1Ni   L. 14 Kou wen chang

   chou k'ong ehe tchouan, lequel fait partie de son t   4 Vc Kou wen lcieou

chou k'ao i. Au lieu de s'en tenir à des citations de seconde main, M. Shimada a pu consulter directement les éditions japonaises de 1322 et de 1506. En outre, il a pu connaître au Japon cieux fragments manuscrits du « Chou Icing en caractères anciens », lesquels paraissent dater du xive_ siècle, mais observent des règles de tabou en usage sous les Tang, et sont par suite vraisemblablement copiés sur des manuscrits écrits réellement sous les T'ang2. La conclusion de M. Shimada est très différente de celle de Jouan Yuan. Selon lui, les remarques des écrivains des Song sont en faveur des données recueillies par Kouo Tchong-chou, et les particularités graphiques de son texte concordent en gros avec celles des cieux fragments manuscrits remontant indirectement au temps même des T'ang. M. Shimada en déduit que Kouo Tchong-chou n'inventa rien, mais reproduisit réellement un manuscrit qui était indépendant de la révision de 744. Reste cependant une objection sérieuse, résultant de .l'extrême abondance des formes « archaïques » clans le texte de Kouo Tchong-chou. Si toutes ces formes se trouvaient dans le Chou king en kou-wen du début des T'ang, pourquoi, vers 600, Lou Töming dit-il clans son King tien che wen que ces formes « archaïques » sont peu nombreuses et ne parle-t-il d'en gloser qu'un nombre assez restreint??

étude critique sur le texte des classiques, au moyen des éditions et des manuscrits connus en Chine et au Japon. Le Ts'i king mong lseu ka'o wen pou yi a été incorporé au Sseu-k'ou-ts'ivan-chou et est l'objet d'une notice assez longue du Catalogue impérial (Sseu k'ou..., ch. 33, f06 30 v°-34 r°). Il est surtout accessible dans l'édition que Jouan Yuan en a donnée en 1797 ; encore est-elle devenue de nos jours assez rare. La section sur le « Chou king en kou-wen », intitulée '(si S 5c yt Chang chou kou wen k'ao, en 1 ch., est reproduite dans le ii

Ilan bai. Bukkwan, qui a complété l'oeuvre de Yamai Kanaye, n'est autre que le Ogyu Kwan ou Mononobe Kwan dont il est question dans B. E. P. E.-0., lx, 134. L'édition qui servit de base au travail de Yamai Kanaye et de Bukkwan est l'édition des sept classiques publiée en caractères mobiles par la célèbre école dite ,~ 1il * e. Ashikaga

gakko, en 4596-7642 ; cf. à ce sujet le H * 4 4

.t Je pen fang chou lette de   a Yang Cheou-
king, introduction, f° 2 v°, et ch. 7, f° 7 r° et v°.

  1. Cet excellent ouvrage est en 4 ch. formant 4 pen épais; la prononciation japonaise du titre est Kobun kyusho ko. M. Shimada est l'érudit japonais qui amorça l'achat, par le baron Iwasaki, de la magnifique bibliothèque de Lou Sin-yuan (cf. R. E. P. E.-0., tx, 464-469).

  2. L'un de ces fragments, un simple feuillet de la section hong-fan, était déjà décrit dans le §E°~ King lsi fang kou tche (cf. B. E. P. E.-O., n, 316) de le A :G Mori Tatsuyuki, ch. 1, f° 45 r°. Il faut aussi tenir compte du manuscrit acquis par Yang Cheou-king et qu'il décrit dans son Je pen fang chou tche, ch. 7, f° 4 bis.

  3. Sur Lou Tö-ming et son King tien ehe wen, cf. la seconde partie du présent article.