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0229 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.2 / Page 229 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000249
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LE CHOU KING ET LE CHANG CHOU CHE WEN   157

similé en 1913 dans le beau fascicule ntzots Li kou ting chang chou qui fait partie du Ming cha che che kou yi chou de M. Lo Tchen-yu.

2° Un fragment d'un autre manuscrit, contenant 4 sections de la portion du Chou king dite « Livres des Hia ». L'écriture semble être de la première moitié du ville siècle. Ce fragment n'a été publié, en fac-similé, que dans le Li kou ting chang chou de M. Lo Tchen-yu.

3° Un fragment d'un troisième manuscrit, contenant les sections. 10 à 17 de la portion du Chou king dite « Livres des Chang ». Ces sections terminaient le chapitre V de la recension du Chou king en kou-wen comme c'est aussi le cas dans le Chou king modernise gravé sur pierre en 837. Ici encore, l'écriture semble être du début du ville siècle. Ce fragment a été étudié dans la revue Kouo hio ts'ong k'an en 19111, puis publié, lui aussi, en fac-similé par M. Lo Tchen-yu dans le Li kou ting chang chou ; c'est le moins soigné et le moins correct de nos fragments.

Il serait prématuré, aussi longtemps que les autres fragments du Chou king en kou-wen qui se trouvent'à Paris et à Londres n'ont pas été publiés, de vouloir formuler des conclusions précises sur la valeur de la recension qu'ils représentent2.

Dès à présent toutefois, deux remarques s'imposent :

Dans l'ensemble, ce Chou king en kou-wen est écrit avec les caractères usuels ; il y a toutefois un certain nombre de mots (i, : ,14), etc., pour lesquels on emploie les formes aberrantes de l'école de Mei Tsö. Ceci est d'accord avec la phrase de Lou Tö-ming citée plus haut et qui faisait allusion au nombre relativement restreint de ces formes archaïsantes dans les bons manuscrits. Par là, nos manuscrits se distinguent absolument du Chou king en prétendu kou-wen de Kouo Tchong-chou des Song, tel qu'il est représenté par les rééditions japonaises de 1322 et de 1 506 et par les gloses de Sie Ki-sivan. Si les fragments du xive siècle conservés au Japon se rapprochent du texte de Kouo Tchong-chou au point que, dit M. Shimada Gentei, il faut, semble-t-il, qu'ils aient été en réalité « archaïsés » à l'extrême, sous les T'ang ou après les T'ang, tout comme la recension de Kouo Tchongchou.

  1. Cf. Aurousseaq, ibid., p. 100.

  2. En ce qui concerne les variantes de texte fournies par ces manuscrits, M. Lo Tchen-yu dit les

étudier dans un ouvrage intitulé   NE 26* K'iun
king lien k'an, qui est encore inédit. Ce K'iun king lien k'an ne doit pas être confondu avec un

ouvrage de même nature, mais qui ne porte pas

seulement sur les classiques, le   * rjJ K'iun
chou lien k'an de M. Shimada Gentei, encore inédit lui aussi (cf. sur ce dernier ouvrage ß. E. F. E.-0., Ix, 464).

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