National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0043 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.1
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.1 / Page 43 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000249
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

A

L'INSTRUCTION D'UN FUTUR EMPEREUR DE CHINE   21

n'est pas à vrai dire le premier en date de ces plans de villes ou de sites célèbres qui sont fréquemment reproduits dans les monographies locales ; pour n'en citer qu'un exemple, plusieurs des plans annexés par Pi Yuan 4 ft à son édition du Tch'ang-ngan ache A * de Song Min-k'ieou 5h * * sont tracés d'après des stèles gravées en 1080,1088 ou 1094 et quelques-unes de ces stèles elles-mêmes dérivent d'originaux plus anciens ; mais il est à remarquer que nous ne connaissons ces monuments que par les reproductions réduites qui nous sont données dans des livres imprimés ; jusqu'ici, et sous réserve des découvertes qui pourront être faites, le plan de Soutcheou gravé en 1247 est le seul plan de l'époque de Song qui nous soit parvenu sans aucun intermédiaire. Enfin le tableau chronologique des souverains, quoique n'ajoutant que peu de choses à nos connaissances, est intéressant tant par la notice qui l'accompagne que par la disposition qu'a imaginée l'auteur pour présenter aux yeux la succession des dynasties.

Ces quatre stèles n'ont pas entièrement échappé jusqu'ici aux investigations de la sinologie. Dès 1875, dans sa seconde édition du livre de Marco Polo, Yule publiait le plan de Sou-tcheou dont Wylie lui avait

l'autre dans le même sens : si, par exemple, la pierre est placée de façon à ce que la carte A se présente dans le sens où on doit la lire, la carte B se trouvera renversée la tête en bas; ce détail prouve à l'évidence que les cartes n'ont pas été gravées pour être regardées sur la stèle ; elles l'ont été en vue d'être tirées sur papier par le moyen de l'estampage, la stèle jouant le simple rôle d'une pierre lithographique ; nous avons une fois de plus ici la preuve que l'estampage est en Chine un véritable procédé industriel d'imprimerie. En second lieu les estampages que j'ai pris de ce monument m'ont permis de compléter quelques-unes des lacunes que j'avais laissées dans la transcription de la carte A : dans la nôtice n° 45 (B.E.F.E.O., 4903, p. 229), au bas de la première ligne, on lira : A lN 4 4.4t

ffR   iff ,~! fg f$ fR 41 ft 4t * yir Ite

z Ji. « La province de Yen comprenait les territoires actuels de Pei king (capitale septentrionale = Ta-ming), Houa, P'ou, Tsi, Yun, Chan, Sseu, Tö, Po, Pin, Ti, Ts'ang, et une partie de K'ien-ning et Yong-tsing. » — Vers le bas de la troisième ligne de cette même notice n° 15, il semble qu'il

faille lire X+! fM l~ z   « ainsi que les terri-
toires de King, Hou et Jouen (?) ». — Le quarantième mot de la cinquième ligne de cette même notice est plj et non AIj. — Le bas de la cinquième ligne et le haut de la sixième ligne doivent être lus : 4

te   3k it   { lïn tt; ~ « L'endroit qui
est au Nord-Est de l'actuel Chan tcheou, c'est celui

où Ts'in fit une brèche pour inonder Wei » (on sait que, en 235 av. J.-C., un général du pays de Ts'in triompha du pays de Wei en inondant sa capitale qui correspond à la ville de K'ai-fong fou). — Dans la notice n° 6, le premier caractère de la quatrième ligne est kou tjt ; le septième et le huitième carac-

tères doivent être lus Tan-houan *   ; le vingt-
huitième et le vingt-neuvième caractère, Cho-mo %o. — Dans la notice n° 20, dans la liste des royaumes des mers du Sud, les deux derniers noms de la cinquième ligne sont. Cho-wei * Ati et Yue-tche f) A :les trois premiers noms de la sixième ligne

sont Van-yue   1 , Kia-wei a fie et. Ye-po   i ;
le dernier nom de la huitième ligne est Tao-ming

H~ ; la dixième ligne se lit : Q — po   Kie-

nou 4 i jz, Fo-tai - fe, To — Q   Q ; la

onzième ligne se lit : Kie-t'o 44 ßt, Q — Yi Q

  • P'o-ligq, Tchan-Vo N; dans la douzième

et dernière ligne, le premier nom est Lo-yu   ; le

troisième est Mi-tch'en   Dans la carte elle-

même, au-dessus de la dernière ligne de la notice n° 20, on voit dix caractères qui ont été laissés en

blanc ; il faut les lire : , 1 N   lt   ln

nt   «Les Ts'iao- jao (Pygmées), les Ts'ouan occi-
dentaux (branche des Lolo), le Pi-mi, le royaume de Chan, le Tch'ou noir. » — Enfin, sur le cours du Houang ho, à l'Est du coude formé par le fleuve à T'ong kouan, on voit un nom dont le second caractère a été laissé en blanc ; il faut lire Ho-yang 14 Fg.