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0112 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.1
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.1 / Page 112 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000249
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A PROPOS DU KENG TCHE T'OU   '75

mesurant 0 m. 26 sur 0 m. 20. Pour cette édition, les planches de Tsiao Ping-tcheng, selon M. Franke, ont été gravées à nouveau. On en a retiré les poésies de Leou Cheou pour n'y laisser subsister que l'indication du sujet;

  •  les dessins, tirés en traits noirs sur fond blanc, ont en outre été gravés chacun sur cieux demi-planches, si bien que le raccord vertical se distingue facilement sur chacun d'entre eux. Les planches de texte sont tirées en caractères blancs sur fond noir ; au centre sont les anciennes poésies de K'ang-hi ; à gauche, des poésies nouvelles K'ien-long emploie à la rime les mêmes mots que son aïeul ; à droite enfin, se trouve à chaque fois un texte explicatif en prose jusqu'ici anonyme. A la fin du deuxième album est reproduite, en caractères blancs sur fond noir, une notice finale non datée

et signée des sept lettrés   dg Yu Min-tchong, Aß a Tong Pang-ta,

Kouan-pao,   K'ieou Yue-sieou, I le Wang Tsi-houa, #
Tsiang Ting et 01 a Ts'ien Wei-tch'engl. M. Franke a reproduit et traduit les préfaces de K'ang-hi et de K'ien-long, la notice finale des sept lettrés, des échantillons des poésies des deux empereurs, enfin les quarante-six notices explicatives en prose.

Tout en signalant des différences de détail entre le Keng tche t'ou de K'ang-hi et celui de Kien-long, M. Franke parait avoir admis que ces différences étaient dues aux graveurs, et n'a pas envisagé l'intervention éventuelle d'un nouveau peintre qui aurait dessiné les planches de l'édition de K'ien-long. La préface de Kien-long parait cependant décisive à cet égard. Kien-long y rappelle le nouveau Keng tete t'ou établi sur . l'ordre de son grand-père et continue ainsi : « Quand j'étais petit, je vis ces poésies de mon grand-père et je les aimai ; quand j'eus grandi et acquis quelque connaissance de la composition littéraire, ma bouche les récitait et mon coeur y pensait 2... » K'ien-long, tout en se proclamant indigne successeur d'un si

4. M. Franke (p. 143) donne quelques indications sur quatre d'entre eux, et ajoute qu'on ne sait rien de Yu Min-lchong, de Wang Tsi-houa et de Tsiang Ting ; ceci demande à étre précisé et un peu rectifié. Yu Min-tchong, natif de Kin-t'an au Kiang-sou, avait été tchouang-yuan, c'est-à-dire premier aux examens de doctorat, lors des examens de 1737 (cf. ETIENNE %I, Pratique des examens littéraires, p. 228); il fut un ministre influent de K'ien-long et. mourut en 1779; sa biographie fut écrite par les historiographes officiels ; on la trouvera dans le Kouo tch'ao ki hien lei Icheng tch'ou pieu, chap. 27,

fol. 4-6. Yu Min-tchong a écrit. un   § T It

Tchö tch'eng pei fan, édité en 4888 dans le Kouan

tseu 16 tchai Is'ong chou. Wang Tsi-houa était né à Ts'ien-t'ang du Tchb-kiang ; il fut reçu l'an-houa, c'est-à-dire troisième, à la promotion de doctorat de 4745, où Ts'ien Wei-tch'eng fut reçu tchouangyuan (cf. ETIENNE 7.I, ibid., p. 228); en 4773, il fut un des principaux commissaires chargés de préparer le Sseu-k'ou-ts'ivan-chou ; cette même année, il devint ministre des finances, et mourut en 4776, à l'àge de 59 ans ; lui aussi eut l'honneur d'une biographie officielle (cf. Kouo tch'ao ki hien..., chap. 88, fol. 38-40). Je n'ai rien trouvé par contre au sujet de Tsiang Ting (c'est ainsi qu'il faut écrire le nom ; le Kiang Ting de M. Franke est une inadvertance).

2. 1.   ITii   Z. F Ag