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0140 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.1
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.1 / Page 140 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000249
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A PROPOS DU KENG TCf1E T'UU   103

conserve un rouleau qui est le Fou t'ien t'ou de Li Song. Il comprend en tout douze scènes ; chaque scène est accompagnée d'une notice poétique écrite en caractères k'ai (if *) par . Sseu-ling'. Dans ces poésies, tous les mots z yun, * yun, t yun, etc., sont écrits sans le point; j'ignore encore quel est le « nom de temple » [impérial] ainsi taboué E, et il faudra le rechercher. Les peintures sont marquées avec le « petit sceau de [la période] chao-

hing (1131-1162) » et le « cachet du koua   k'ien 3 ». [Ces peintures] se
succèdent [en une ordonnance] régulière et précieuse. Le rouleau est formé de lés de soie mis bout à bout, et dont le champ est délimité par une ligne d'encre. A la fin, il y a une signature formée de ces trois mots : Li Song pinxit (31e 1). Bien que Sseu-ling ait été un souverain qui aimait ses aises, il sut se préoccuper des choses de l'agriculture ; on peut lui aussi le nommer un sage. »

Ainsi, le plus grand collectionneur 4 et les deux principaux critiques d'art que la Chine ait connus dans la première moitié du dix-septième siècle

aérations, collectionnait des œuvres d'art. Tant d'après les autographes et peintures qu'il possédait que d'après ceux qu'il connut chez des amis, Tchang Tch'eou rédigea plusieurs livres de critique d'art qui ont tous été incorporés au Sseu-k'outs'ivan-chou (cf. Catalogue impérial, chap. 413,

fol. 13 v°-18 v°). Ce sont : 1° le fit(   It
Ts'ing ho chou houa fang, en 12 sections, achevé en 1616; 20 le Tchen lsi je lou, en 7 chapitres, décrivant les œuvres que Tchang Tch'eou connut après l'achèvement de l'ouvrage précédent ; 3° le

  • I ; L . pl   Fa chou ming houa kien

west piao, en 1 chapitre; 4° le   FA a   Nan

yang fa chou Piao, en 1 chapitre; 5° le S' FA i

  •   Nan yang fa houa piao, en 1 chapitre ; 6° le

i,   , I * Ts'ing ho chou houa piao, en
1 chapitre. Toutes ces oeuvres ont été éditées, vers 4770, par Pao T'ing-po, mais cette édition, en petit format, ne fait pas partie du Tche pou tsou (chai ts'ong chou et nous ne la possédons•pas en Europe (cf. aussi B.E.F.E: 0., IX, 461-4ß2). Le Ts'ing ho chou houa fang a été fréquemment réimprimé, et les œuvres en 4 chapitre ont été reproduites en 1870

dans le X i   fe Chou kou ts'ong tch'ao. Mais
il n'en a pas été de même du Tchen tsi je lou, et je Suis réduit à le citer d'après le Nan song yuan houa lou, chap. 5, fol. 5 r° et v°.

1. C'est-à-dire par l'empereur Kao-tsong. Kao-

tsong avait été enterré au 7jC   Yong-sseu-
ling. Mais le premier mot, yong, figure au début de tous les noms des tombeaux impériaux à cette époque, et c'est le second mot qui est spécifique;

de là l'emploi de la forme abrégée Sseu-ling comme une désignation subsidiaire s'appliquant à l'empereur enterré dans cet endroit.

  1. Je ne suis malheureusement pas arrivé sur ce point à un meilleur résultat que TchangTch'eou. Sur les tabous, on peut consulter le Am tg Pi Kouei lou de It 74K gtHouang Pen-ki, en 5 cha-

pitres, achevé en 1846 et incorporé au   A f1
San lch'ang wou (chai ts'ong chou, ou encore le tt I JOtekv àâ Ti Wang miao ehe

nien houei p'ou, compilé en 1775 par 1   IN Lou
Fei-tch'e (et non par k ljß Jouan Fou, comme il est dit dans Courant, Calai. des livres chinois, n° 654; Jouan Fou n'est que l'éditeur de l'oeuvre); ni dans l'un ni dans l'autre de ces ouvrages, il n'est signalé de tabou pour aucun mot de la série yun.

  1. lit if N . D'après le   131   ft tg
    Fuit yen koao yen Ion écrit à la fin du treizième

sièéle par JJ   Tcheou Mi (éd. du Che wan kivan
leou Wong chou, chap. 2, fol. 35 v°; sur l'ouvrage, cf. B.E.F.E: 0., IX, 246, et. T'oung Pao, II; xtv, 367370), l'empereur Kao-tsong des Song avait coutume d'apposer en tête des rouleaux peints de sa collection « le cachet rond du koua 'k'ien' », et à la fin le cachet de la période chan-hing. Les deux cachets indiqués pour la peinture qui nous occupe ici supposent donc, s'ils sont authentiques, que cette peinture ait fait partie du cabinet de Kao-tsong.

  1. L'autorité de Hiang Yuan-pien est telle que, selon les auteurs du Catalogue impérial (chap. 113, fol. 8 v°), le cachet de la collection de Hiang Yuan-pieu est à lui seul, aux yeux des amateurs modernes, une garantie suffisante d'authenticité.