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Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

Ed'

122   MÉMOIRES CONCERNANT L'ASIN, ORIENTALE

nous est apparue au cours de cette étude ingénieuse et souvent érudite, elle se laissera g1b3ecer., le cas échéant, à,.d=invraisemblahles méprises. A ce point de vue, l'expérience: que nous vaut l'histoire du Keng tche t'ou peut paraître ;une expérience négative-; ce n'est pas à dire, tant s'en faut, qu'elle soit inutile,

che pei, « Inscription du mattre du dhydna Yong, du Houa-fou-sseu »;,cette inscription est due au• pinceau d'un des plus grands calligraphes du début du septième siècle, gt PA Ngeou-yang Siun. Au début dia dix-neuviênie siècle, un spécialiste en

matière , d'autographes, l'érudit   #ij Wong
Fang-kang, étudiant les divers estampages qu on connaissait de cette pierre .disparue, croj ait pouvoir

dater le plus ancien d'entre eux de l'époque des T'ang. Mais Sir Aurel Stein et moi-même avons rapporté de Touen-houang des portions d'un estampage de cette stèle vraiment pris sous ies 'sang; il suffit de les comparer à l'archétype qu'a connu Wong Fang-kang et qui a été publié il y a quelques années, pour voir que ce prétendu archétype des T'âng date titi plus tôt des Song du Nord.

Note additionnelle.,   Dans le Shigaku zasshi de 1912 (t. XXIII,

pp. 1149-1471), M. Nakamura Kyt~shirâ, comparant l'édition japonaise de 1676 et celle de.1696 due à Tsiao Ping-tcheng, a écrit un 'article sur « Les mceurs..de .l'époque des Song et l'influence de la peinture européenne telles qu'elles_ apparaissent dans le Keng tche t'ou . Mais le Shigaku zasshi

n'existe pas a Paris, et 'e, ne connais ce travail que . par le compte rendu

P   J   q P   P

qui vient d'en être publié dans 4. E.F.E.-Ö., t. XII, n°.9, pp. 1.16-117.