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0106 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.1
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.1 / Page 106 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000249
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A PROPOS DU KENG 7'CIIE T'OU   69

gouverneur du Kiang-sou avait adressé aux bibliographes impériaux une reproduction manuscrite d'une édition des Song où le Nong chou et le court Ts'an chou étaient déjà réunis ; ces bibliographes déclarent ignorer quel est le premier auteur de ce groupement. D'autre part, dans l'édition du Tche pou (sou fichai ts'ong chou, le Nong chou et le Ts'an chou étaient suivis de deux notices, dont la seconde, signée de « Tso-lin », est celle qu'avaient vue les bibliographes impériaux à la suite du Keng tche t'ou ehe ; mais cette seconde notice ne se comprend bien que grace à une autre qui la précède immédiatement, et où l'auteur est appelé cette fois de son nom complet, X t a ''an Tso-lin'. Enfin cette première notice porte une date précise, 1738. Mais ce qui frappa M. Franke dans cette première notice, c'est qu'il y était. dit que lors d'un voyage de K'ang-hi clans le Sud, les gens du Kiang-nan lui avaient offert beaucoup de livres rares, et entre autres le Nong chou, le Ts'an chou et le Keng tche t'ou cite, tous trois en éditions des Song; K'ang-hi les aurait fait relier ensemble et placer dans les collections du palais. Ainsi la disposition de l'exemplaire du palais était identique à celle suivie dans le Tche pou tsou tchai ts'ong chou ; M. Franke n'a pas cherché ou n'a pas trouvé l'explication cette similitude.

La solution me semble cependant se dégager sans peine des documents dont nous disposons. En tête du Nong chou, clans l'édition du Tche pou (sou tchai ts'ong chou, une note dit que cette édition reproduit « l'exemplaire manuscrit du Siao-chan-t'ang de la famille Tchao de Jen-houo » (f. ei nf . )b IU t o * M )• Une autre note, à la fin du Keng tche t'ou ehe, due à un certain ti YX Fang P'ou, de Jen-houo, constate qu'en 1781, il a

ig Ts'in Tchan, indiqué comme l'auteur du Ts'an chou par le Catalogue impérial, et son père Ts'in Kouan (1049-1401) que nomment d'autres sources. Il me semble qu'il faut nettement se prononcer pour Ts'in Kouan, comme l'ont fait d'ailleurs d'autres bibliographes impériaux à la même époque, dans le K'in ling l'ien lou Un lang chou mou (cf. infra, p. 71). En effet, l'attribution à Ts in Kouan est confirmée par deux notices de 1214 dont il sera question plus loin et, au treizième siècle, par le Tche Ichai chou lou kiai l'i (chap. 10, fol. 5 r°). D'autre part, même de nos jours, le Ts'an chou est incorporé à la collection des oeuvres de Ts'in

Kouan intitulée fit i4   Houai hai Isi. Le Houai
hai Isi, en 49 chapitres, a eu plusieurs• éditions, dont les divisions ne sont pas identiques ; l'une d'elles, parue en 1588, est due à * Z a Li Tche-

tsao, qui, plus connu sou sons tseu deG   Li
Wo-ts'ouen ou son nom nouveau de docteur Léon

Li, allait devenir quelques aimées plus tard l'un des principaux auxiliaires de Mathieu Rièci. Le rapprochement des n' 2557 et 2558 de la Bibliographie coréenne de M. Courant permet de supposer que le Nong chou de Tch'en Fou et le Ts'an chou de Ts'in Kouan ont été traduits .en coréen.

1. M. Franke se demande (p. 68) si Wan Tsolin n'est pas un Iseo et si le vrai nom de ce personnage n'est pas X te. fg Wan Song-ling. Cette hypothèse doit être abandonnée. Tso-lin est un ming régulier, souvent porté sous la dynastie actuelle, et d'ailleurs Wan Tso-lin nous avertit lui-même, dans la première notice, qu'il est originaire de King-k'i (au Kiang-sou) et a pour tseu   3)F
Kan-lai. Wan Song-ling a au contraire pour Mea

P'eng-nien et est natif de Siang-tch'eng au Ho-nan (cf. Kouo tch'ao ki hien lei Icheng tch'ou pien, chap. 431, fol. 55).