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0113 Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.1
Mémoires Concernant l'Asie Orientale : vol.1 / Page 113 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000249
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76   IILMOIRES CONCERNANT L'ASIE ORIENTALE.

grand aïeul, fit clone de nouvelles poésies sur les mêmes rimes que.K'anghi. « Puis j'ordonnai à des artistes de dessiner les peintures anciennes [du temps de K'ang-hi]; au-dessus de chaque scène, on écrivit les anciennes compositions », et K'ien-long s'excuse d'y avoir adjoint les siennes propres. Le mot que j'ai traduit par « dessiner », * houei, est formel, et ne s'emploie pas pour graver. Un nouvel état manuscrit du Keng lche t'ou doit donc se placer entre les planches de Tsiao Ping-tcheng et l'édition de 1739.

Pour arriver sur ce point à une certitude, le meilleur moyen serait de nous reporter aux inventaires critiques des collections de peintures conservées au palais, puisque les originaux des recensions de 1696 et de 1739 doivent y être décrits. Ces inventaires sont divisés en deux classes, le 4 'sg M Che kiu pao ki pour les sujets profanes, et le i( Kt * Pi tien tchou lin pour les peintures bouddhiques et taoïques. Chacune des deux classes comprend trois séries, la première compilée en 1743-1744, la deuxième en 1791-1793, la troisième en 1815'. Mais ces inventaires n'ont jamais été édités, et les manuscrits même en sont fort peu nombreux ; le seul que j'aie vu se trouvait chez le défunt vice-roi Touan-fang. Heureusement, les auteurs du Keng tche Cou de 1696 et de 1739 appartenaient, par définition même, au Bureau de peinture que la dynastie mandchoue avait institué en s'inspirant de l'exemple des Song. Or, l'un des commissaires qui préparèrent en 1815 la troisième série des inventaires impériaux, fol lift Hou King, a consacré à ce Bureau de la peinture de la dynastie mandchoue un ouvrage spécial en deux chapitres, le f '4*)Miti Kouo tch'ao yuan houa lou ; il y a indiqué, à propos de chaque peintre, le nombre et la nature des oeuvres exécutées par lui et qui ont été décrites dans les trois séries du Che kiu pao ki. A défaut du Che kiu pao ki lui-même, c'est donc au Kouo tch'ao yuan houa lou que nous allons nous adresser 2.

* o Q il i o La traduction de M. Franke (p. 106) n'est pas exacte.

  1. Lors de la compilation du Catalogue impérial en 1772-1782; la première série du Che kiu pao ki, Cu 44 chapitres, et la première série du Pi tien tchou lin, en 24 chapitres, existaient seules encore; c'est donc elles seules qui y sont décrites, au chap. 113, fol. 21 ro-24 r°.

  2. Le titre de Kouo tch'ao yuan houa lou, « Histoire des peintures du Bureau [de la peinture] sous la dynastie régnante », est manifestement imité de celui 'du Nansong yuan houa lou où Li Ngo a étudié les peintures de cour des Song méridionaux. Hou King publia en 1816 trois oeuvres qui sont réunies

dans l'exemplaire de la Bibliothèque Nationale (coll. Pelliot, I, 209) sous le titre de IO Ail

Hou k'o san tchong. Ces trois oeuvres sont : 10 Le Ii

® fit i t Nan hiun lien t'ou slang k'ao, en 2 chapitres, décrivant la série de portraits d'empereurs et d'impératrices constituée au Nan-hiun-tien (ce nom de palais est repris de l'époque des Song) ; 2° le Kouo tch'ao yuan houa lou, en 2 chapitres;

30 le   tg Nirit Si ts'ing tcha ki, en 4 chapitres,
qui est le premier brouillon de la troisième série du Che kin pao, ki (j'aurai è citer cet ouvrage un peu plus loin). J'ai vu plusieurs exemplaires des œuvres de flou King; tous étaient conformes aux indications que je viens de donner; je doute par