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Les documents chinois de la troisième expédition de Sir Aurel Stein en Asie Centrale : vol.1 | |
オーレル=スタイン卿の第三次探険で得られた漢文文書 : vol.1 |
FRAGMENTS LITTÉRAIRES 15
chou, k. 72, 29a) réservé à l'empereur (Che ki, k. 6, i4b, Commentaire de YING Chao j ]) et dont une ordonnance
avait interdit le passage à tous (Ts'ien Han chou, k. 45, i4b); ceux qui les rencontraient devaient mettre pied à terre pour les laisser passer sous peine de confiscation de leur char et de leurs chevaux (Heou Han chou, k. 45 i4b).
Les hauts-fonctionnaires chargés de porter un message impérial recevaient du fou-tsie-ling 4 ei 1. un guidon, tsie j (TCHANG Hivan gis j , Commentaire du Tcheou-li, k. 28, p. 15; Commentaire du Li-ki, k. 13, 6ob ( Yu-tsao), trad. COUVREUR, I, 705; LEGGE, II, 17); c'était un bambou de huit pieds de haut, du sommet duquel pendait une sorte de
plumet à trois étages en queue de boeuf sauvage (TCHANG-HOUAI e 4-, Commentaire au Heou Han chou, k. A, 3b;
YEN Che-kou rtfui PI, Commentaire au Ts'ien Han chou, k. 1 A, 7a). Les ambassadeurs auprès des princes étrangers recevaient des tsie d'une forme particulière de couleur rouge. Les messagers des princes avaient eu droit à l'origine au guidon, mais il leur fut supprimé par un édit et réservé aux seuls messagers impériaux.
En dehors des ye-tchö et des hauts personnages chargés de messages, il y avait les simples courriers porteurs de lettres scellées d'un sceau impérial; "les messagers chargés de lettres scellées du sceau impérial portent les dépêches par
la poste: ce sont les cavaliers de la poste yi-ki ; trois cavaliers (se succédant) en marchant nuit et jour font des étapes
de mille li" (Han-kouan kieou-yi ~, , k. J , 2a). Le tsie qu'ils recevaient, comme signe de leur rôle de courriers,
tchouan-sin , était simplement un morceau de bois de 15 pouces, portant des sceaux du service des yu-che tai -fou
~C en nombre différent suivant la classe postale dans laquelle ils voyageaient: 5 sceaux (2 à chaque extrémité de
la baguette et un au milieu) pour la première classe de chars à quatre chevaux, quatre sceaux ou trois sceaux pour
les deux classes suivantes; s'ils n'avaient droit qu'à un cheval ou à deux chevaux, un sceau par cheval (Han-lu 4* , ap.
Ts'ien Han chou, k. 12, 8b). Ils avaient de plus un signe de reconnaissance fou 4 (Tchong-houa kou-kin tchou 1 t (l,
k. 1, 5b) qui portait, avec le nom du messager, les ordres relatifs à sa route, à ses étapes, etc. C'est de ce signe de recon-
naissance, fou Vt (écrit ), qu'il est question dans l'article du Code.
Les cas où le fou porte le nom du messager et ceux où il ne le porte pas ne sont pas indiqués; toutefois, il n'est pas impossible de se faire une idée de ce qui se passe dans le second cas. On nous dit que "trois cavaliers ... font des étapes de mille li". Chaque messager fait ses quelques 300 li à bride abattue en changeant de cheval à tous les relais et, lorsqu'il n'en peut plus, il s'arrête et passe le message à un remplaçant qui, son trajet fait, le repasse à son tour à un autre, et ainsi de suite. Mais ces messagers successifs doivent être pris sur place et comme on ne peut désigner d'avance nominativement dans le fou ces inconnus qui prendront la suite du premier messager et que, d'autre part, il n'est pas non plus possible de n'y inscrire que le nom du premier messager, car, dans ce cas, celui-ci ne pourrait pas le remettre à son remplaçant, il faut donc croire que le fou ne portait alors aucun nom. C'est de ce cas et de cas analogues qu'il s'agit dans l'article du Code reproduit dans cette fiche. Quand on envoyait un message qui devait être porté de toute urgence par des cavaliers qui se relayaient, on ne désignait pas nominativement un messager déterminé, mais on choisissait parmi les gardes un soldat qui recevait un fou sur lequel aucun nom n'était inscrit et qu'il transmettait à son remplaçant pour qu'il passât de main en main.
Les soldats chargés d'un message étaient choisis parmi les tsou 4 et les kia-ping 41 > . Ces termes désignent au propre, le second, les hommes cuirassés qui combattent en char, et le premier, les fantassins qui accompagnent le char. Cette distinction ne répond à rien à l'époque des Ts'in et des Han, où le char ne joue aucun rôle dans l'organisation militaire
et où l'armée se divise non en fantassins et en chars, mais en fantassins, tsou , et cavaliers, ki „ . Sous les Han, d'autre
part, la cuirasse ne s'appelle plus kia , mais le ai rQ , et elle ne fait pas partie de l'armement d'un corps particulier, soit
à pied, soit à cheval, mais paraît être portée par les officiers. Le terme kia-ping fait l'effet d'un archaïsme: comme il se rencontre dans un article du Code, il est possible qu'il s'agisse des gardes du Palais Impérial, auxquels on aurait conservé traditionnellement un nom et un armement de parade.
Le second article s'explique par lui-même. Il s'agit de grains appartenant à l'État. Dans aucun des deux articles de loi ci-dessus, il ne s'agit d'un cas particulier au Limes. Ils sont désignés comme lu f* et les lu sont des lois générales,
établies une fois pour toutes lors de la promulgation d'un code; de plus, le Code des Han, Han lu ik , date des dernières
années du IIIe siècle a.C., bien avant l'occupation militaire et la colonisation de la région de Touen-houang. Ces textes de loi s'appliquent donc l'un et l'autre à l'empire entier.
N° 4.—T. XLIII . j. 025. 4
Fiche, brûlée en haut et en bas, portant une inscription incomplète en haut, complète en bas; en-dessous de l'inscription, 45 mm. en blanc en bas. Hauteur: 93 mm.; largeur: 9 mm.
Avers: •••••• fi -6
Revers: -f - .,
... et la belle-mère seront tous exécutés avec exposition sur le marché.
II.
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