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0103 Histoire de la Ville de Khotan : vol.1
Histoire de la Ville de Khotan : vol.1 / Page 103 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000280
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aû ' sabot du cheval , pour les y attacher. Quant au chameau , on lui enveloppe les pieds dans la peau de boeuf, pour qu'il puisse marcher. Au nord-ouest , à 5oo li , on arrive â Sou-tcheou. On passe la rivière

d'Or, et en faisant i oo li à l'ouest, on sort par le défilé nommé la Porte du Ciel. On fait encore zoo li â l'ouest, et l'on sort du passage nommé la Porte de la pierre de iu. On cotoie les limites du pays des Tibetains. Chez ces peuples, les hommes portent des bonnets comme les Chinois; les femmes séparentleurs cheveux, et y entremêlent des perles. Au sujet de ces perles, on remarque que chacune des plus belles s'échange pour un bon cheval. A l'ouest, on vient à Kouatcheou et à Cha-tcheou. Dans ces deux villes , il y a beaucoup de Chinois. Quand ils eurent appris l'arrivée des ambassadeurs de Tsin, leur gouverneur Youan-chin et d'autres officiers vinrent à notre rencontre, et s'informèrent de nous, de ce que faisait le Fils du ciel. Au midi de Koua-tcheou, â Io li, sont les sables qui chantent. On assure qu'été comme hiver, on y entend des voix qui imitent le bruit du tonnerre , et on ajoute que c'est là que sont les sables coulans du lu-koung, ou de la géographie