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0192 Histoire de la Ville de Khotan : vol.1
Histoire de la Ville de Khotan : vol.1 / Page 192 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000280
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offre des stries alternativement blanches et rouges.

Toutes ces espèces sont très-estimées.

Le ma-nao dont les taches représentent du jus répandu.

Le ma-nao , dont les taches figurent du tsiang (i) ; il a des taches violettes et rouges.

Le ma-nao kiou-tchen , qui a de petites taches rouges. Ces espèces sont plus communes.

Le ma-nao à feuilles de bambou vient de

lioai yeou ( dans le Kiang-mn). Ses taches imitent la forme des feuilles du bambou. On eu fait des oruemens pour les dessus de table et les paravens.

On en tire aussi beaucoup d'autres espèces du Japon. Celles qui ne s'échauffent pas autour

(i) Sorte d'assaisonnement que les Japonais nomment soufi ou soya, et les Mandchous misoun. Le thsing-tsiang se fait avec de la farine du doliclios soya, ou de quelques autres légumineuses; on en ferme une pâte que l'on laisse sécher et fermenter dans un vase, en la couvrant de sel. On pratique à la surface un creux qui se remplit du sel fondu par le suc que la pâte produit en se décomposant. On recueille le suc, et on le garde. Le plus ancien est le meilleur. Celui qui a cent ans se vend n très-haut prix.