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édhantillons. M. Bertin qui, par une correspondance suivie avesc les missionnaires de la Chine 9 avait réuni tant de matériaux précieux sur les arts et les productions de cet empire, devait infailliblement posséder des ornemens gravés en iu. Cependant je n'ai trouvé sous ce nom, parmi les objets tirés de son cabinet que j'ai examinés il y a quelques années, que des stéatites translucides, sorte de pierre tendre qu'on ne saurait confondre avec le iu, à moins d'être étranger aux premières notions de la minéralogie (1). Dans d'autres cabinets d'histoire naturelle ou d'objets de curiosité , je n'ai pas vu non plus de pierre de iu avec cette dénomination. En revanche j'y ai trouvé un bon nombre de nlor-
(i) Tous ces objets , tasses , soucoupes , figurines plaques gravées , etc., étaient étiquetés pierre de iu ; et malgré l'observation que j'en fis, on ne laissa pas de les annoncer sous cette dénomination plus favorable à la vente que celle de pierre de lard ou d'agalmatolithe. Les curieux qui, les ont achetés ne manqueront pas d'en conclure que le iu est une pierre tendre qui se laisse rayer avec l'ongle, et qui est la matière ordinaire de ces figures bizarres, d'après lesquelles on prononce si j udicieusexnent en Europe sur l'état des arts chez les Chinois.
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