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0105 Histoire de la Ville de Khotan : vol.1
Histoire de la Ville de Khotan : vol.1 / Page 105 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000280
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(79)

tendre les ambassadeurs à leur passage : Tchhanb khouang-ye et les autres leur notifièrent les édits de l'empereur , et tous les reçurent en se prosternant du côté de l'orient. A l'ouest des limites des Tchoungyun, on entre dans le désert de Kian (1).

A Comme on n'y trouve pas d'eau , on est obligé de creuser la terre, et de prendre

ei      du sable humide , qu'on se met sur la poi-
trine, pour calmer la soif. Plus loin, à

xi l'ouest , on passe la rivière Hian. On fut

p:   obligé de couper des jets d'osier et de les
ni étendre sur la glace, sans quoi on n'eût pu le marcher sans tomber. Plus à l'ouest encore ,

on arrive à Kan-tcheou. Ce Tcheou a été

hué   fondé par les habitans de Iu-thian; il est
me au sud-ouest de Cha-tcheou , et on assure

qu'il est éloigné de la capitale de 9,500 ro. On marche encore deux jours pour arriver'

à'An-kiou-tcheou, et enfin à Iu..thian. Li.

st}

l0   (i) Il y a ici un caractère dont la pronon-

ciation n'est pas connue, suivant le Khans hi Tseu-tian (Cl. CLXIV. , tr. 10 , addit.) , mais qui passe pour être une corruption de Kian ( Cl. CXCVII , tr. i.o ), eau saumätre. La suite du passage rend cette conjecture extrêmement probable.