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0484 Voyages d'Ibn Batoutah : vol.1
Voyages d'Ibn Batoutah : vol.1 / Page 484 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000219
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424   VOYAGES.

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hôtel matin et soir, et qu'il avait arboré des drapeaux. L'usage dans l'Inde est que personne ne fasse flotter de drapeau ni battre de tambour, si ce n'est celui auquel le roi en a accordé le privilége, et, en tout cas, cela n'a lieu qu'en voyage; mais, quand on séjourne quelque part, on ne frappe le tambour qu'à la porte du roi seul. Cela est en opposition avec ce qui se pratique en Égypte, en Syrie, et dans l'Irâk; car dans ces contrées, on bat les tambours à la porte des émirs. Quand le roi de l'Inde eut reçu les nouvelles concernant le le chérif, il désapprouva sa conduite, la blâma et en fut ému. Peu après, celui-ci se rendit à la capitale du royaume; et pareille chose arriva de la part de l'émir Cachly khân. Le mot khan, chez ces peuples, indique le principal émir, celui qui réside à Moltân, capitale du Sind. Ce personnage est fort estimé par le roi de l'Inde, qui l'appelle du nom d'oncle. Cela vient de ce qu'il a été au nombre de ceux qui ont aidé le père de ce prince, le sultan Ghiyâth eddîn Toughlouk châh , à combattre le sultan Nâcir eddîn Khosrew châh. Cet émir s'étant donc avancé vers la métropole du roi