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0159 Southern Tibet : vol.5
南チベット : vol.5
Southern Tibet : vol.5 / 159 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000263
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1. BESCHREIBUNG DER GESTEINSPROBEN.

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pellent tout à fait à la fois les calcaires très foncés de Bendè Burida à O. subconcava et Eor. Davidsoni et les calcaires noirs d'Héraclée à Amm. Agassizi et Polyconites Verneuilli.

La constance de la faune et même des caractères pétrographiques est très remarquable dans toute cette zone de la Mésogée, prolongement elle-même des calcaires à Orbitolines des Balkans (O. bulgarica) et de Steierdorf (O. lenticularis). Un rapprochement de plus est fourni par le Rudiste suivant recueilli dans la région d'Aksaïtchin:

No 43-62. Præradiolites Hedini, n. sp. (P1. XI, fig. 2 à 6).

Radiolitidé à test très épais, cylindroconique et montrant extérieurement des lames peu nombreuses dressées et imbriquées. Le test est orné de grosses côtes plus ou moins saillantes. Deux de celles-ci correspondent aux zones siphonales E et S; elles sont bien visibles sur la partie antérieure de la figure 4, et présentent quelquefois surtout dans le jeune âge un méplat assez prononcé (fig. 4 et fig. 5). La zone E est un peu plus large que la zone postérieure S. L'interbande correspond à un sillon anguleux plus ou moins profond. La section est arrondie (fig. 4 et fig. 5), mais quelquefois comme le montre la figure 2, la région dorsale s'élargit d'une manière notable.

A l'intérieur on distingue une arête ligamentaire nette, mais l'appareil cardinal n'est pas conservé.

Cette espèce présente certainement des analogies avec les Eoradiolites de la Perse et du Liban, mais elle en diffère sur certains points: les zones siphonales sont bien marquées par des côtes saillantes, mais celles-ci sont arrondies et n'ont guère conservé qu'un vestige de la troncature si marquée dans les Eoradiolites; enfin l'interbande qui est marquée dans ces dernières formes par une dépression arrondie est indiqué dans les échantillons du Thibet par un sillon anguleux. Par ces caractères ces derniers se rapprochent beaucoup du Præradiolites Fleuriani du Cénomanien du Mans, ' et ils font certainement partie du même groupe; ils en diffèrent principalement par la taille et par l'épaisseur du test. En outre les côtes siphonales présentent encore des traces de troncature ce qui indique un passage aux Eoradiolites et un degré d'évolution un peu moins avancé. On est ainsi amené à attribuer cette forme au Cénomanien et probablement au Cénomanien inférieur.

Loc. Ces échantillons ont été recueillis dans la région d'Aksaïtchin comme ceux qui portent le n° 4o.

En résumé on voit que le Barrêmien et le Cénomanien sont présentés dans la région d'Aksaïtchin, le premier niveau par Orbitolina conulus (forme A) et par Choffatella, le second par Præradiolites Hedini, n. sp.

Les calcaires de la seconde région, au Sud et au S. E. de Lhungnak, doivent être attribués au Barrêmien supérieur caractérisé par Orbitolina bulgarica (forme A) et O. cf. discoidea (forme B), 2 et à 1'Albien avec Orbitolina subconcava.

Enfin le troisième point, au Sud de Dschiatschan a fourni également des calcaires du Barrêmien supérieur avec Orbitolina bulgarica et O. cf. discoidea.

Ces découvertes viennent compléter les notions acquises précédemment sur la géologie de ces régions; ainsi dans la première région l'existence du Callovien a été signalé près du col de Karakorum et les gisements découverts dans la région orientale viennent compléter par l'adjonction du Crétacé inférieur aux coupes relevées dans l'expédition anglaise de Lhassa qui a reconnu l'existence du Cénomanien, de la Craie supérieure à Orbitoïdes et du terrain éocène.

I H. DOUVILLÉ, Classification des Radiolites (Bull. Soc. geol. de Fr., 4` Série, t. II), Pl. XV, fig. 2.

' Mr le professeur KILIAN place maintenant ces couches à la base de l'Aptien; c'est en réalité une question d'accolade.