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Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 |
383 INSCRIPTIONS ET PIÉGES DE CHANCELLERIE CHINOISES ETC. 29
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d'une comparaison: «C'est comme les cinq doigts qui sortent tous
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de la paume de la main; la doctrine bouddhique est semblable à la
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paume; les autres religions sont semblables aux doigts».
ld; Quelque état que les avocats du Bouddhisme aient fait de cette
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parole 1), il ne semble pas que Mangou khan ait jamais pris perte! sonnellement des mesures de rigueur contre le Taoïsme. Son édit I tel de 1255 est, somme toute, assez modéré et ne fut pas appliqué
avec une bien grande sévérité. Les Taoïstes pouvaient encore con-
server bon espoir. Mais un changement soudain se produisit en Lit
lierti 1258, lorsque Mangou khan, lassé de ces discussions théologiques, +1j remit à son frère cadet Koubilaï le soin de les juger.
k,el Koubilaï, qui avait alors le titre d'héritier présomptif, résidait
Vil` à Chang-tou jVS 2). Ce fut là que, en 1258, il provoqua une 1;-1 grande conférence religieuse à laquelle assistaient plus de 300 ilreligieux bouddhistes et plus de 200 religieux taoïstes; 200 lettrés
servaient d'arbitres. En tête des deux troupes rivales venaient l'abbé
du temple Chao-lin, chef de tous les Bouddhistes, et l'Homme Véri-
table Tchang, chef de tous les Taoïstes 3). Parmi les Bouddhistes,
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Ivni 1) Elle est rappelée avec éloge dans la préface que Tchang Po-chouen ne-
écrivit pour le Pieu wei lou (p. 55 r°, col. 15).
pi 2) Pieu wei lou, chap. III, p. 70 r°, col. 9. — Chang-tou était â 80 li au Nord-Ouest
de Dolon-nor (localité qui est â 42° 4' lat. N , et 1.16° 4' long. E. Gr.); en 1255, Koubilaï avait de son frère 111angou khan l'ordre de s'établir dans cette région; il y organisa dès
l'année suivante une ville qui fut appelée rai-p`ing fou ru ) J , et qui, en 1264,
reçut le surnom honorifique de Chang-tou j «la capitale supérieure» (cf. Yuan che,
chap. LVIII, p. 3 r°). — Les ruines de Chang-tou connues aujourd'hui sous le nom de Tchao naiman sumo hotun ont été décrites par S. W. BUSHELt, (Notes on the old Mongolian Capital of Shangtu, Journ. Roy. As. • Soc., N. S., vol. VII, 1875, p. 329-338).
3) Pien wei lou, chap. III, p. 70 r°, col. 10-11 :J• _? -if
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.140 1. °A' ( z a «(Koubilaï) invita en même
temps les deux grands pontifes du Bouddhisme et du Taoïsme, â savoir l'abbé (du temple) Chao-lin, chef de tous les religieux Bouddhistes, et l'Homme Véritable Tchang, chef de tous les religieux Taoïstes, â se rendre au pied du grand pavillon dans le palais à Chang-
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