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0018 Histoire Générale de la Chine : vol.3
Histoire Générale de la Chine : vol.3 / Page 18 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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16   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

(cheng) : King Che, Chan Si, Chen Si, Ho Nan, Chan Toung, Nan King, Hou Kouang, Se Tch'ouan, Yun Nan, Kouei Tcheou, Kouang Si, Kouang Toung, Kiang Si, Fou Kien, Tche Kiang.

« Ce prince avait des grandes qualités, et peu de défauts essentiels. Ennemi du faste, ses habits et son train étaient des plus modestes; doué d'un sens droit et de beaucoup de

pénétration, il connaissait bientôt le génie et les taleras de ceux qui l'approchaient : ce discernement faisait qu'il em-

ployait chacun suivant sa capacité et qu'il était toujours

bien servi. Il saisissait avec une justesse admirable les avantages et les inconvéniens d'une entreprise, et rarement

il se trompait. Persuadé que l'intérêt personnel conduit toujours le -peuple, il veillait à ce qu'on ne lui causât aucun dommage, et il donnait tous ses soins à lui procurer le nécessaire pour vivre en paix : cette conduite pleine de bonté engagea les peuples à se , soumettre facilement à sa domination, et le fit réussir-dans presque tout ce qu'il entreprit 1. »

Le caractère de Houng Wou se modifia avec l'âge. Lorsqu'il n'était encore qu'un général victorieux, Tchou

Youen-tchang avait gagné tous les coeurs par sa clé-

mence. Devenu Houng Wou, il se laissa entraîner à des cruautés qui ont terni sa réputation dans les dernières

années de son règne : il eut la faiblesse d'écouter des rap-

ports, dont quelques-uns de ses meilleurs généraux furent les victimes. La mort de Ma Che, la sage conseillère de sa

vie, fut-elle en partie cause du changement peu heureux

dans le caractère du souverain chinois? Celui-ci s'apercevait-il déjà du peu de solidité de l'édifice qu'il avait labo-

rieusement élevé? Il semble dans ses derniers j ours avoir

cherché à parer à des dangers, dont il avait la vision et de vouloir, dans ses inquiétudes, substituer à l'héritier dé-

signé du trône, trop jeune, trop inexpérimenté, son propre fils, le prince de Yen, dont la vigueur avait été éprouvée à la guerre. Toutefois il ne montra pas l'énergie nécessaire pour résister à l'insistance de ses ministres favorables à

I. MAILLA, X, pp. I04-I05.