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0296 Histoire Générale de la Chine : vol.3
Histoire Générale de la Chine : vol.3 / Page 296 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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294   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

douze années par Lettres Patentes de Louis XIII, du

2 mars 1611, pour éviter des compétitions ; mais devant

l'inertie de la Compagnie, d'entreprenants négociants de

Rouen sollicitèrent le transfert de son privilège A leur profit,

et pour mettre tout le monde d'accord, le Roi les réunit par

Lettres Patentes du 2 juillet 1615 en une seule association

connue sous le nom de La Flotte de Montmorency ou la

Compagnie des Moluques, qui ne fit pas davantage usage de

son privilège.

Autres   Avant 1628, le commerce du castor du Canada était libre;

Compagnies. il devint le privilège de la Compagnie de la Nouvelle France,

créée en 1628 et qui dura jusqu'en 1664. Une. première

Compagnie des Indes Occidentales, formée en 1628, fut rem-

placée en 1664 par une seconde dite aussi du Cap Verd,

qui absorba la Compagnie de la Nouvelle-France ; c'est

d'elle que sortent les trois Compagnies du Sénégal (1673-

i681, 1681-1696, .1696-1718). Une Compagnie de Guinée

exista de 168 à 1702 et une Compagnie du Castor de 1706 à 1717.

B. Scotto.   En 1618, un gentilhomme génois, Benedetto ScoTTo, se

proposait « de trouver ce passage septentrional, aller avec

trois navires au Japon, à la Chyne et aux Molucques et

passer au continent austral incogneu », au « Paradis ter-

restre » découvert depuis peu « en la Nouvelle Guinée .»,

par Fernandez de Quiros 1.

Samuel   Samuel CHAMPLAIN, dans son Mémoire ou requête pour
Champlain, la continuation du paiement de sa pension 2, paru en 1630?,

1630.   parlant de la Nouvelle-France, nous dit :

0 Si le chemin tant désiré pour aller à la Chine se pouuoit

rencontrer, soit par les riuières & lacs, dont aucuns se

trouuent de trois cens lieuës de long, & si le rapport des

peuples du pays est véritable, aucuns de ces lacs se des-

chargent dedâs les mers du Sud & du Nort : il se feroit

par ce moien vn grand & admirable negoce, auec vn .ra-

courcissement de chemin de plus de trois mil lieuës : c'est

'pourquoy les Portuguais, Espagnols, Anglois & FJamens.

  1. LA RONCIÈRE, Le passage Nard-Est. (Bi b. de l'École desChartes,1917.)

  2. Publié par Gabriel MARCEL. Paris, Tross, 1886, in-8; voir pp. 13-14•